22 mai 2024

LA BIENVEILLANCE, UN FRUIT MISSIONNAIRE ?



« Les tout-petits sont les disciples que Jésus envoie en mission, pour veiller au bien de Dieu. »

Veiller au bien de Dieu, c'est cela la bienveillance ? Ce fruit serait donc un fruit missionnaire ? L'adjectif me fait un peu peur. Je n'ai pas la vertu des toqueurs de porte ! « Toc, toc, toc ! Bonjour Madame, vous connaissez Jésus ? » J'entends déjà la porte qui claque.

Le programme que Jésus leur a donné [aux disciples], nous apprend à veiller, nous aussi, au bien de Dieu. Ce bien, c'est Dieu lui-même, en chacun, en soi. Veiller, c'est ainsi se disposer soi-même, pour être le passeur du bien qu'est Dieu, pour les biens de Dieu. 

Plus je vais au Christ pour recevoir ma mission de baptisée au quotidien, en méditant sa parole, en le rejoignant dans la prière, plus j'apprends à connaître ce cœur sans contours, et je désire veiller au bien que j'aime. Je goûte alors au fruit de bienveillance.

Pour cela, sainte Thérèse de Lisieux l'avait bien compris, il faut rester petit et le devenir de plus en plus. Car seul un pauvre de cœur peut recevoir Celui qui donne tout. Le cœur trop plein de lui-même, s'endort sur ses propres biens de peur qu'ils ne disparaissent, et ne s'éveille plus au Bien de Dieu qui ne cesse de se donner.

Voilà pourquoi rester petit est si précieux. Dépouillée, sans provisions, comme les disciples qui partent en mission, avec mes limites et mes faiblesses, je peux disposer ma pauvreté sous les rayons de la grâce divine. La bonne nouvelle, c'est que cela peut prendre autant de formes qu'il existe de vocations et de missions. Dans la prière, l'évangélisation, le soin des plus pauvres, le soin du corps, temple du Dieu vivant, nos relations, nos lieux de vies… Tout est occasion de veiller à ce que soit accueilli le Royaume de Dieu.

Prénom Marlène, 

hozana.org

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