Le découragement est une tentation que nous sommes invités à combattre.
Consolation. Celle que l‘on reçoit et celle que l‘on donne. Lassitude. Une sorte de fatigue fataliste. Je comprends cette lassitude, dont je ressens parfois la chape de plomb. Son corollaire, le découragement, n‘est jamais loin. Or le découragement est une tentation que nous sommes invités à combattre.
La consolation [serait]: „ Ce que l‘on s‘efforce de faire pour quelqu‘un lorsqu‘on ne peut pas réparer le réel. „ Un célèbre psychiatre suggérait pour nous consoler les uns les autres - et sans doute nous donner du courage dans les épreuves - d‘éviter de proférer trop de paroles de plaintes, de gémissements, de lamentations sur la situation actuelle.
„Consolez, consolez mon peuple“, dit votre Dieu (Is 40,1). Consoler suppose une infinie délicatesse. Si elle est à la portée de tous, les as de la consolation ont souvent traversé le pire ou possèdent des antennes particulièrement sensibles.
Le Carême cette année, temps pour consoler et être consolés, pour entendre Dieu nous dire à nouveau: „Tu es mon enfant bien-aimé „ et reprendre des forces. Or, ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles; ils déploient comme des ailes d‘aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer.“ (Is 40, 31)
Comment pouvons-nous nous tenir les uns les autres, encordés dans cette espérance ?
Florence Chatel, journaliste
Extraits de Un temps pour consoler
Panorama, février 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire