... ou seulement des cousins germains ?
« Voici ma mère et mes frères. » Ceux-là sont ma mère qui chaque jour m’engendrent dans l’âme des croyants, ceux-là sont mes frères qui font les œuvres de mon Père.
« Voici ma mère et mes frères. » Ceux-là sont ma mère qui chaque jour m’engendrent dans l’âme des croyants, ceux-là sont mes frères qui font les œuvres de mon Père.
Donc il n’a pas renié sa mère, comme le prétendent certains, de telle sorte qu’on pourrait alors le croire né d’un fantôme, mais il a fait passer ses Apôtres avant sa parenté pour que nous aussi, lorsque nous avons à mettre en balance les affections, nous préférions l’esprit à la chair.
« Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Certains, suivant en cela les divagations d’apocryphes, supposent que le Seigneur aurait eu des frères, fils de Joseph et d’une autre épouse. Nous comprenons que ces frères du Seigneur étaient non pas les fils de Joseph, mais les cousins germains du Sauveur, fils de Marie, la tante maternelle du Seigneur, que l’on dit mère de Jacques le Mineur, de José et de Jude, que nous voyons appelés frères du Seigneur dans un autre passage des Évangiles. Les cousins germains sont appelés frères, toute l’Écriture le démontre.*
* Les cousins sont encore appelés frères de nos jours en Afrique subsaharienne. (NDLR)
Saint Jérôme (+ 420), Docteur de l‘Église
MAGNIFICAT, méditation quotidienne
*****
La question du premier-né
L’expression „premier-né » n’a strictement rien à voir avec le fait que Jésus serait le premier enfant d’une fratrie ! Car même si l’enfant mâle est unique, il sera toujours qualifié de « premier-né » selon la Loi de Moïse, parce qu’il est sujet à l'obligation du rachat : « C’est pourquoi je sacrifie au SEIGNEUR tout mâle qui ouvre le sein maternel, mais tout premier-né de mes fils, je le rachète. » (Ex 13,2-15 ; Nb 18,15-16).
www.vie-nouvelle.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire