Le bonheur est devenu obligatoire. Il est le nouvel impératif catégorique. Il faut positiver. Ne pas être heureux, ne pas sourire en permanence est un signe pathologique qui met l’entourage mal à l’aise. Le bonheur est une question sérieuse, une préoccupation de tout instant. Il n’est plus une option parmi d’autres. (...) Il faut travailler à se rendre heureux. Pour y parvenir les méthodes et les techniques ne manquent pas.
Le kintsgi (jointure en or)
redonne vie aux céramiques brisées
Image famillechretienn
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Il n’en reste pas moins que la Bonne Nouvelle de l’Évangile doit nous rendre profondément heureux. Il ne s’agit pas de se complaire dans le tragique. Jésus console la veuve qui a perdu son fils. Mais il nous révèle que le bonheur est un don. C’est la joie profonde de la surprise quand ce que nous recevons dépasse largement le fruit de nos efforts. Parvenir au bonheur ne dépend pas de nous. La vraie joie est celle du matin de Pâques lorsque celui qui avait été vu mort sur la Croix vient à la rencontre de ses disciples.
Extrait du billet « Bonheur obligatoire »
P. François Euvé, jésuite, théologien, physicien
panorama juillet-août 2018
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