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| "La joie qui éclaire mes petits matins est plus entêtée que jamais" |
Quand notre prière nous semble vide, sèche, ce n’est pas Dieu qu’il faut accuser, bien au contraire. Comment dépasser ce sentiment d’être abandonné par Dieu ? Peut-être faut-il se regarder soi-même et se demander ce qui ne va pas dans notre vie afin de retrouver toute la richesse de la relation avec le Père. La fidélité et la persévérance dans la prière doivent être des moteurs pour le chrétien qui se croit seul.
Jésus lui-même, lors de son jeûne dans le désert connaît la difficulté, le sentiment de se croire abandonné et la tentation face à Satan, pourtant il n’a pas failli car il est resté fidèle à son Père et n’a jamais cessé d’espérer. Notre foi est sans cesse mise à l’épreuve de la tentation et de la solitude. Dieu ne nous abandonne jamais, mais peut-être met-il parfois notre foi à l’épreuve ?
« L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera. Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera. Dans le futur du temps et de l’éternité. » (Charles Péguy)
Grégory Turpin
„Transformer sa vulnérabilité en force“
aleteia.org 16/02/2018
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L’épreuve est à accepter, à traverser. Il ne faut pas s’y opposer, mais y consentir. Par contre, l’on ne consent pas à la tentation, on la rejette, car celle-ci veut nous conduire au péché. Toute tentation est une épreuve, dans le sens où elle nous éprouve, mais toute épreuve n’est pas forcément une tentation. L’épreuve, cependant, nous place en situation de fragilité et donc nous expose à la tentation. L’ennemi s’attaque à ce qui est faible ou qui s’affaiblit. Dans l’épreuve, on peut être tenté de se révolter, de se durcir. On peut aussi être tenté de ne regarder que ce mal qui nous accable, de ne plus rien voir d’autre, de se focaliser sur l’épreuve, de s’enfermer et, finalement, de devenir comme un « autiste spirituel ».
Sœur Marie-Anne Le Roux, cofondatrice d’une fraternité bénédictine apostolique à Nantes
aleteia.org
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Bien sûr que nous sommes à la ressemblance de Dieu!. Et nous en sommes dignes. En m'approchant pour recevoir le corps du Christ dans l'hostie, je me dis toujours "je suis digne de te recevoir, dis une seule parole et je serai guéri. Évidemment nous ne sommes pas parfait mais ne cultivons pas cette culpabilité malsaine qui nous rend triste et nous coupe de notre énergie créatrice. C'est notre ego qui aimerait bien que nous soyons tout puissant et sans fautes. Reconnaissons simplement que nous avons encore du chemin à faire et restons dans la joie parce que l'Esprit est toujours là au plus intime de nous même pour nous faire grandir en humanité. C'est-à-dire en Amour.
Par Michel le 18/02/2018
commentaire sur « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Genèse1,26

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