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| Image Elanor Flamel |
J'aime le silence. Il a neigé, ces jours derniers, et le grand silence de l'hiver est tombé sur la campagne. Ce silence qui fait tendre l'oreille, percevoir, en marchant, le moindre bruissement d'aile, de feuille dans le vent. Monde en attente, en appel.
J'aime ce silence qui permet d'entendre l'autre, qui pourtant ne parle pas, le temps d'un repas. Ce silence où chaque geste compte, chaque regard laisse voir la fatigue de la route, le temps qui se lit aux visages, la lumière d'une présence. Ce silence où chacun est, seulement, et ouvre à la rencontre véritable.
J'aime le silence des églises qui laisse parler la pierre, attire l'œil et le cœur vers son chœur où se lève la lumière, vers le haut, des colonnes, des vitraux. Vers ceux qui nous ont précédés là, dont la prière a imprégné les lieux, résonne encore dans la flamme des bougies, les dalles usées par les corps. Cœurs en appel, en attente, affamés de présence. Les coqs silencieux des flèches des églises ne disent-ils pas ce maître qui vient, sans bruit, dans la nuit de nos vies? Christ aube nouvelle, lumière du matin, devant qui nulle ombre ne tient.
J'aime le silence de cette heure avant l'aube. Cette heure pour Dieu, pour laisser sa Parole résonner en moi. Lieu de la rencontre, dans l'écriture, au petit matin. L'oreille tendue à ce mot qui bruisse en moi, le cœur tendu vers cet instant où il s'éclaire enfin, à la joie qui se lève alors en moi comme le matin.
J'aime ce silence qui permet d'entendre l'autre, qui pourtant ne parle pas, le temps d'un repas. Ce silence où chaque geste compte, chaque regard laisse voir la fatigue de la route, le temps qui se lit aux visages, la lumière d'une présence. Ce silence où chacun est, seulement, et ouvre à la rencontre véritable.
J'aime le silence des églises qui laisse parler la pierre, attire l'œil et le cœur vers son chœur où se lève la lumière, vers le haut, des colonnes, des vitraux. Vers ceux qui nous ont précédés là, dont la prière a imprégné les lieux, résonne encore dans la flamme des bougies, les dalles usées par les corps. Cœurs en appel, en attente, affamés de présence. Les coqs silencieux des flèches des églises ne disent-ils pas ce maître qui vient, sans bruit, dans la nuit de nos vies? Christ aube nouvelle, lumière du matin, devant qui nulle ombre ne tient.
J'aime le silence de cette heure avant l'aube. Cette heure pour Dieu, pour laisser sa Parole résonner en moi. Lieu de la rencontre, dans l'écriture, au petit matin. L'oreille tendue à ce mot qui bruisse en moi, le cœur tendu vers cet instant où il s'éclaire enfin, à la joie qui se lève alors en moi comme le matin.
Méditation par Audrey sur le silence
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J'aime ce moment où le silence se fait parole! Ce silence qui permet d'entendre Ce "Quelque chose" ou "Quelqu'un" qui apaise le cœur, tout en douceur! Oui, quelle chance , ce silence, qui nourrit et guérit les cœurs les plus endurcis! Quelle chance , la prise de conscience, que trop parler nuit! que le silence grandit!
Juste apprendre à se taire, dans un beau silence qui danse, dans le cœur de tous ceux, que la paix réjouit!
Juste apprendre à se taire, dans un beau silence qui danse, dans le cœur de tous ceux, que la paix réjouit!
Extrait de la méditation par Emma surle silence
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Le Christ est celui qui ne cesse de venir. Sa venue est pour chacune de nos âmes une réalité actuelle : Voici que je me tiens à la porte et que je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi (Ap 3,20). Si nous laissons entrer le Christ, il nous fera partager ses dons et ses biens, il a une parole pour chacun d’entre nous. Perpétuellement, par sa grâce, il sollicite de l’intérieur nos cœurs. Pour cela il demande que nous soyons attentifs à sa venue, que nous ouvrions les portes de nos âmes.
Cardinal Daniélou, théologien jésuite du XXe s.
Méditation de l’Avent
croire.la-croix.com 03/12/2017
« Le silence est un peu de ciel qui descend sur l’homme «
croire.la-croix.com 03/12/2017
« Le silence est un peu de ciel qui descend sur l’homme «
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