30 novembre 2017

DE QUELS MIRACLES PARLONS-NOUS ?


fidesco.fr

En écoutant ce passage de Matthieu: „ Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?“ ( Mt 11,3 ), des questions nous viennent! Quelles sont les "œuvres" qui nous font dire " Jésus est bien le Fils de Dieu " ?  Est-ce parce qu'Il a fait des miracles? et aujourd'hui? de quels miracles parlons-nous? Quand nous sommes ces "aveugles" sur le chemin, qui nous ouvre les yeux du cœur? quand notre marche se fait "boiteuse" , qui nous relève? quand nos cœurs sont pleins de ressentiment, d'agacement, d'incompréhension, qui les invite à se purifier par un pardon accordé, 77 fois sept fois?
Oui, nous Te reconnaissons, non par des miracles extérieurs, qui défraient les chroniques, mais plutôt chaque fois que nos yeux "voient" davantage Ta Présence à l'œuvre dans notre vie quotidienne. Quand notre marche se fait plus légère, de cette légèreté qui fait dire "le Seigneur est bien là!" Et quand nous voyons ces associations venant en aide aux migrants, donnant de leur temps, de leur énergie, pour qu'ils soient accueillis...oui! nos yeux voient et nos oreilles entendent dans nos vies apparemment banales, nos vies du quotidien, le miracle de l'Amour! et c'est cet Amour là qui dit Ta Présence, Seigneur! 
Ces miracles qui font que notre être intérieur se laisse convertir à Ton regard, Seigneur!
Ces passages d'Evangile, s'ils ne changent rien dans nos vies d'aujourd'hui, sont lettres mortes, non? Heureux sommes nous chaque fois que nos yeux "voient," nos oreilles "entendent "Quelque chose de l'Invisible qui devient palpable dans le quotidien de nos vies!

Par Emma, interaute, 10 novembre 2017 

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Le Christ nous dit quoi faire pour être contemporains de sa venue maintenant. Il nous ne demande pas de l’attendre mais de le recevoir dans la personne de celui qui souffre. Ou, s’il convient de désirer la venue du Christ, son attente n’est pas autre chose que notre vigilance à le rencontrer tous les jours, lorsque nous acceptons de fendre la cuirasse de notre égoïsme. Il faut donc le dire avec force : il n’y a pas d’autre venue du Christ à espérer que celle-là, quotidienne, en quelque sorte ordinaire…
Cela signifie encore qu’il faille nous méfier de ce que nous appelons la spiritualité. On entend dire qu’il a un retour du spirituel. Soit, mais qu’est-ce qu’une spiritualité qui confinerait au repliement sur soi ? Alors que tout l’évangile nous enjoint à prendre soin de l’autre… Ceux qui disent : « Quand t’avons-nous vu malade, en prison… ? » n’étaient pas des êtres durs, mais des personnes pieuses et vertueuses qui pensaient que Dieu s’identifie avec ceux qui font ce qui est juste alors que le Christ nous révèle que Dieu s’identifie à ceux qui ont besoin de miséricorde…
Alors, aujourd’hui, le Christ qui nous demande : qu’attendez-vous pour me rencontrer ?

Extrait de l’homélie de la messe à Malèves-Sainte-Marie (Belgique)
Prédicateur : Frère Dominique Collin


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Voir Jésus dans sa vie, aujourd'hui, c'est aussi ouvrir les yeux et réaliser, chaque jour un peu plus, qu'il était là, présent, dans tous les déserts de ma vie.
"Dieu fait grâce", et c'est bien de grâce qu'il s'agit. Grâce de la présence de Dieu dans ma vie. Grâce de regarder le passé avec les yeux ouverts par la nouveauté chaque jour renouvelée par la rencontre avec son Fils. "[L]es pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle": boiteuse, aveugle et sourde, je l’étais, mais en chemin, déjà, sans le savoir. Avançant, trébuchant dans le noir, mais en chemin vers, et avec Dieu, à travers tout désert, à travers toute mort. Dieu fait grâce. Heureux, oui, vraiment, sommes-nous!

Par Audrey, internaute, 22 octobre 2016 (extrait)

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