Prisonniers, esclaves, de nos enfermements, de nos peurs, de nos éloignements, de nos conceptions de Dieu, c'est ainsi que nous sommes, et c'est de cet emprisonnement, de cet esclavage-là que Dieu vient nous sauver, nous "racheter", "payer [notre] rançon". (...) Le salut est offert à tout homme, toute femme, "tous ceux qui se réclament de mon nom," dit le Seigneur, tous ceux que lui a 'appelés par leur nom', et c'est tout homme, d'où qu'il soit. Mais tous ne répondent pas à cet appel, à cette vie avec Dieu qui leur est offerte. Ils ne veulent appartenir à personne mais être leurs propres dieux. Appartenir à Dieu c'est entrer dans ce monde où il n'est de prix que l'amour, où tout est don. Choisir la vie, c'est consentir à l'amour infini de Dieu, recevoir sa vie de lui - c'est ainsi qu'il nous 'rachète' - donner la sienne et transmettre à travers soi, avec lui, par lui, en lui, cette vie, lui qui toujours est avec moi. (...)
En cette nuit de lutte, en cette nuit de toutes nos luttes, que demandait Jacob? "Je ne te lâcherai pas, que tu ne m'aies béni" (Gn 32,27). Etre béni de Dieu, savoir, en sa chair, son amour, son regard. S'être avancé avec Dieu, dans la prière, à travers les eaux de nos peurs, et ne s'être pas noyé. S'être avancé, avoir regardé avec lui, ce qui autrefois, et encore, a mis le feu à notre vie, et n'en être pas consumé. N'est-ce pas cela, être béni?
Notre chair, toute chair, est terre sainte, car elle vient de Lui."[J]e suis le Seigneur ton Dieu", c'est à chacun que ces mots sont dits. Le tien, dans cette relation à Dieu qui n'appartient qu'à soi, et à lui. Qui n'a pas de prix. Ou plutôt si: celui de sa vie. Sa vie donnée. Elle est à lui.
Extrait de la méditation par Audrey 13/09/2016 et 02/10/2017
„Tu as du prix à mes yeux“
Fais revenir mes fils du pays lointain, mes filles des extrémités de la terre ! (Isaïe 43,6)
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Dans les épreuves, on est prêt à se tourner vers n'importe qui, mais c'est là que nous avons le choix de mettre notre confiance dans ce qui nous élève et nous reconstruit, ou de nous laisser aller à ce qui nous rabaisse et finit de nous détruire.
(...) Dieu n'a pas de chouchou particulier, il ne protège pas spécialement des aléas de la vie ceux qui croient en lui, mais seulement de la destruction intérieure. Si des couvents ont été épargnés, c'est peut-être que les agresseurs ont voulu les respecter (et les religieuses ont eu raison de remercier). Mais l'inverse peut très bien se produire : de nombreuses églises (parfois pleines de fidèles) ont été attaquées et brûlées au Nigéria, en Egypte, Irak...
Extrait de la méditation par Antoinette G 13/09/2016
„Tu as du prix à mes yeux“
Fais revenir mes fils du pays lointain, mes filles des extrémités de la terre ! (Isaïe 43,6)
marche.retraitedanslaville.org
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