30 septembre 2017

L'ENGAGEMENT ULTIME


"Qui dites-vous que je suis ?" Mc 8, 29 (Image dreamstime.com)


La double question de Jésus sur l'opinion des gens et sur la conviction intime des disciples sur son identité suppose d'une part qu'existe une connaissance extérieure de Jésus qui, sans être nécessairement fausse, n'en reste pas moins insuffisante, et que, d'autre part, on lui oppose une connaissance plus profonde, qui est liée au fait d'être disciple, de suivre le chemin de Jésus en communion avec lui (…). Les Évangiles synoptiques [ceux de Matthieu, Luc et Marc] s'accordent pour dire que dans l'opinion des gens, Jésus est Jean le Baptiste ou Élie ou un autre des prophètes (…). Ces opinions n'accèdent pas à ce qui fait la spécificité, la nouveauté de Jésus. (…) Il est courant aujourd'hui de considérer Jésus comme l'un des grands fondateurs de religion dans le monde, auxquels a été donnée une profonde expérience de Dieu. (…) « L'expérience de Dieu » vécue par Jésus, si l'on s'y rattache de cette manière, reste finalement relative et devra être complétée par les fragments de réalité que d'autres grands hommes auront perçus. En dernière analyse, c'est donc l'homme, l'individu sujet, qui reste lui-même la mesure : l'individu décide de ce qu'il va reprendre à son compte parmi les diverses « expériences », de ce qui lui est utile ou étranger. Il n'existe alors plus d'engagement ultime.

Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Une communauté de prière animée par le magazine Prier.
hozana.org 29/09/2017

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« Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. (...)  Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, chapitre 10, versets 1 à 2
AELF

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