Qui sont les bergers ? Pourquoi ont-ils le privilège d’être informés en premier de la naissance de Jésus ? Ils apparaissent dans la Bible uniquement dans l’Évangile de Luc : « Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. » (Luc 2, 8-9).
Ils sont bergers, pauvres, sans abri pour la nuit, et pourtant, ce sont eux que le Seigneur choisit d’informer en premier de la naissance de Jésus ! Pourquoi ?
Parce qu’ils ne se posent pas 36 000 questions ! Dieu leur envoie un signe et ils l’entendent ! Immédiatement après le départ des anges, tous les bergers, d’un commun accord, se mettent en route, en pleine nuit, vers Bethléem, pour aller adorer Jésus qui vient de naître. Ils n’hésitent pas une seconde. Ils ne discutent pas, de savoir si cela fait un détour ou pas, de savoir si les bêtes se sont suffisamment reposées, de savoir s’ils auront assez de provisions… Ils savent reconnaître l’évidence, la priorité.
Parce qu’ils sont attentifs aux signes que le Seigneur leur envoie : ils dormaient dans les champs près de leurs troupeaux, mais ils étaient « en veille », et c’est pour cette raison qu’ils remarquèrent la présence de l’ange du Seigneur.
Parce que Jésus est un des leurs : Lui aussi est pauvre, Lui aussi est humble, Lui aussi est le Bon Pasteur qui guidera ses brebis vers Dieu.
Parce qu’ils connaissent le chemin, même de nuit ! Les bergers ont l’habitude de parcourir les routes lors des transhumances, pour emmener leurs bêtes dans des endroits plus propices, et ils ont une grande connaissance de la nature : ils connaissent les plantes, les animaux, se repèrent par rapport au soleil ou aux étoiles, prévoient le temps qu’il va faire. Ils seront donc capables de trouver, au beau milieu de la nuit, le chemin jusqu’à l’étable dans laquelle est né Jésus.
Parce que bien qu’ils ne sachent pas écrire, les bergers parlent, et traversent le pays en témoignant de
ce qu’ils ont vu. Ils vont annoncer la Bonne Nouvelle partout où ils passent. Ce sont de parfait
s messagers de la naissance du Christ.
ce qu’ils ont vu. Ils vont annoncer la Bonne Nouvelle partout où ils passent. Ce sont de parfait
s messagers de la naissance du Christ.
« Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. » (Luc 2, 20).
Mathilde de Robien, chroniqueuse
" Les santons de la crèche "
aleteia.org 07/12/2016
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"Encombré[e]", voilà bien le mot! La besace est lourde. S'engager, comme Marie, sur le chemin qui m'appelle là où je ne m'attendais pas à devoir aller me donne d'en découvrir le poids véritable. La clé de ton amour, Seigneur, m'a fait l'ouvrir. Pas d'autre moyen pour avancer que d'en exposer le contenu à ta lumière. Cela non plus, je ne m'en sentais pas capable. Sans toi, je ne l'étais pas.
A force de la traîner, cette besace, la lanière s'est enfoncée dans ma chair. Impossible de l'enlever tant qu'elle mord ainsi mon épaule? Impossible n'est pas Toi. Toi qui te fais tout-petit me montre la voie. A genoux, la voici qui repose sur ta terre, dans la prière. J'ai senti ta tendresse envelopper ma douleur. Je sais ta pitié. Je sais ton pardon. Je sais aussi qu'il me faut me vider pour te laisser grandir en moi. Plus la porte est étroite, plus il me faut être vaste, vaste de Toi.
" Va, ce que tu as, vends-le et donne-le aux pauvres," dit Jésus au jeune homme riche, encombré, lui aussi. 'Avec moi, fais-toi pauvre parmi les pauvres qui m'ont accueilli, eux qui sont grands de moi. Humble avec les humbles. Regarde, tous ont aussi une besace de cuir usé par la route et les intempéries de la vie. C'est à mes pieds de nouveau-né qu'ils l'ont déposée, agenouillés au milieu des bergers. Leur vie est pleine de tous les possibles avec moi. Vois, ils te sourient, ils t'appellent! Viens, marche avec moi. Ta pauvre besace, je la fais mienne.'
Extrait du commentaire par Audrey, internaute
sur " Rien n'est impossible à Dieu " 20/12/2016
avent.retraitedanslaville.org
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« J’invite chaque croyant à entrer dans Noël avec les bergers, les exclus d’alors , pour savourer avec eux, en Jésus, le véritable esprit de Noël : la beauté d’être aimés de Dieu. Laisser ces choses pour retrouver dans la simplicité de Dieu-enfant la paix, la joie, le sens de la vie, ne peut que faire du bien. Les bergers l’ont compris, cette nuit-là : personne n’est exclu aux yeux de Dieu. Comme eux, nous aussi, laissons-nous interpeller et convoquer cette nuit par Jésus, allons à Lui avec confiance, à partir de ce en quoi nous nous sentons exclus, à partir de nos limites ».
Extrait de l'homélie de la nuit de Noël
Pape François
aleteia.org 25/12/2016
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