13 septembre 2016

DIEU NOUS APPELLE PAR NOTRE NOM






Saint Paul rappelle quelle doit être la conduite à tenir pour un chrétien (1Cor.1,1-9). Il rappelle sans cesse aux fidèles que nous ne devons pas nous conformer à l’esprit de ce monde. Combien de fois nous jugeons l’Église et nos communautés avec des critères humains : le pape de gauche et le pape de droite, la paroisse communiste et la paroisse d’extrême droite. Au lieu d’éclairer le monde avec la lumière de l’Évangile, nous projetons les catégories du monde sur l’Église du Christ. L’Évangile nous rappelle les origines de cette Église apostolique : la prière de Jésus pour ses disciples, sa volonté de fonder l’Église sur les apôtres et la réponse généreuse des hommes fragiles.
Avant de choisir ses apôtres Jésus n’a pas lu leur CV, leur bilan de compétences. L’Église sainte du Christ tire son origine de la prière de Jésus. Il passe la nuit à prier avant de choisir les colonnes de son Église. Il les appelle par leur nom, pour nous rappeler que Dieu n’aime pas l’anonymat, Dieu nous appelle par notre nom. Chaque nom a une histoire, chaque colonne de l’Église est une colonne vivante, voulue, aimée par le Seigneur. Et dans la grandeur de ce mystère de Dieu qui appelle les hommes à collaborer étroitement avec lui il y a la place aussi pour la misère. Un bien-aimé du Seigneur, un homme choisi pour être signe de la présence de Dieu dans le monde, un apôtre de Jésus « devint un traître ».
Le jour de notre baptême Dieu nous appelle par notre prénom : je te baptise Jean, Nathalie, Justine, Paul,... Dieu nous connaît personnellement et nous envoie dans le monde pour que nous disions à chaque personne : Dieu t’aime. Dans une civilisation paradoxalement blessée par l’anonymat et, en même temps, obsédée par les détails de la vie des autres, malade de curiosité morbide, l’Église a besoin d’un regard de proximité pour contempler, s’émouvoir et s’arrêter devant l’autre chaque fois que cela est nécessaire. (...)

Extrait de la méditation sur 1Cor. 1-9 par Père Roger Villegas, LC
catholique.org 06/09/2016

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Et c'est bien chacun de nous que Dieu prend par la main et appelle par son nom, chacun de nous qu'il libère et pardonne. Si les portes s'ouvrent c'est pour que je m'ouvre à sa présence. Dans les "ténèbres" du cachot où je me suis enfermée, il n'est que sa lumière pour en éclairer les recoins cachés, pour révéler les richesses que j'ignorais mais que lui, depuis toujours, savait là. Révélées non pour être admirées mais pour avancer, à la suite du Seigneur, lui qui "march[e] devant [m]oi". Révélées comme une poignée de grains semés dans ma terre qui, baignés de cette justice-là ne demandent qu'à germer.

Extrait de méditation par Audrey, internaute
march.retraitedanslaville.org 14/09/2016


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