31 août 2016

LA RENCONTRE SOUS LE FIGUIER





La meilleure évangélisation ne consiste pas à convaincre, mais à témoigner de notre rencontre avec le Christ, pour inciter les gens à le chercher. Ensuite c’est Dieu qui ouvre et qui touche les cœurs. Qui mieux que lui connaît le cœur de chacun et sait comment y rentrer ?  Jésus a su piquer la curiosité de Nathanaël, en lui montrant qu’il le connaît et qu’il l’apprécie. Il ne s’avoue pas vaincu face aux réactions de défense de Nathanaël , au contraire : « Avant que Philippe t’appelât quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1, 45-51). Qui sait ce qui s’est passé sous le figuier, seul Nathanaël et Jésus le savent, mais cela devait être quelque chose de très intime pour que Nathanaël réagisse en disant « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ». Jésus a fait tomber ses barrières et l’amène à la conversion en lui montrant qu’il est celui à qui rien n’est caché, qui vit dans l’intimité de l’homme, qui connaît tous ses désirs, toutes ses pensées et tous les mouvements de son cœur. La rencontre entre Nathanaël et Jésus nous montre que Dieu nous connaît mieux que nous-mêmes, et qu’il est attentif au moindre mouvement intérieur de notre âme. Ne mettons pas d’obstacle entre lui et nous, n’ayons pas peur, ne faisons pas preuve d’incrédulité face à l’annonce de l’Évangile, mais ouvrons nous à la présence de Dieu. Et si nous n’y arrivons pas, Nathanaël nous montre que Jésus sait comment nous chercher et comment ouvrir notre cœur et que, comme lui, nous pourrons répondre, si nous sommes sincères avec nous-même.

Extrait de la méditation sur " Nathanaël sous le figuier" Jn 1, 45-51 
par Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi
catholique.org 24/08/2016

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Les apôtres sont partis à la suite de Jésus aussitôt qu'il les a appelés et qu'ils l'ont entendu... Ce n'est pas un long enseignement qui les a faits disciples, mais le seul fait d'avoir entendu la parole de la foi. Parce que leur foi était vivante, aussitôt qu'elle a entendu la voix vivante, elle a obéi à la vie. Ils ont couru aussitôt à sa suite sans retard ; et on voit par cela qu'ils étaient disciples dans leur cœur avant même d'être appelés. 
Voilà comment agit la foi qui a gardé la simplicité. Ce n'est pas à force d'arguments qu'elle reçoit l'enseignement ; mais, de même qu'un œil sain et pur reçoit le rayon de soleil qui lui est envoyé, sans raisonner ni travailler, et qu'il perçoit la lumière aussitôt qu'il est ouvert... de même ceux qui ont la foi naturelle reconnaissent la voix de Dieu aussitôt qu'ils l'entendent. La lumière de sa parole se lève en eux ; ils se lancent joyeusement au-devant d'elle et la reçoivent, comme l'a dit notre Seigneur dans l’Évangile : « Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent » (Jn 10,27).

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie 
Homélie n° 4 (extrait)
EAQ 24/08/2016

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Si notre idéal, si nos souhaits, si nos aspirations, même les moins raisonnables en apparence, nous portent en avant, n'hésitons pas à y chercher un message ou une mission du Seigneur.
Suivez vos rêves ! Certains peuvent illuminer la vie du monde.

Fr. Philippe Jaillot, o.p., producteur du Jour du Seigneur
extrait de l'éditorial août/sept 2016

1 commentaire:

Kunz-Bagros Chantal a dit…

À anonyme,
Bonjour,
Je regrette de ne pouvoir publier votre commentaire, qui me semble incompatible avec la foi chrétienne.
La redirection vers un lien inconnu de moi me retient de même de le publier.
Je suis cependant heureuse pour vous de cet équilibre retrouvé..
Bien à vous,
Chantal K.-B.