19 mai 2016

L'ASTRONOMIE, PARALLÈLE AVEC DIEU





L’observation scientifique du ciel ne manque pas de points communs avec la recherche de Dieu.
(...) Notre seule certitude est que nous ne voyons pas tout ! Nous voyons le spectre des couleurs de l’arc-en-ciel mais au-delà du violet, l’ultra-violet et les rayons X sont invisibles tout comme, en-deçà du rouge, l’infrarouge. Il y a des étoiles cachées par la poussière, que nous ne pouvons voir que par leur rayonnement infrarouge. Notre connaissance du ciel varie ainsi selon les ondes de lumière détectées.
Certaines nous renseignent sur la composition des étoiles, d’autres sur leur température, les étoiles les plus chaudes étant jeunes, les plus froides, anciennes. Il existe tant d’ondes de lumière, que notre atmosphère absorbe et pour lesquelles nous ne disposons pas encore d’instruments de détection.
Mais, comme êtres humains, nous ne pouvons pas voir en même temps tout ce qui est. D’une certaine façon, il en est aussi ainsi avec Dieu : il nous parle de mille façons mais nous ne sommes capables de le comprendre que d’une manière à la fois. 
(...) Je fais un parallèle spirituel avec Dieu : je ne le vois jamais directement mais je vois ses effets. Je vois des choses qui n’existeraient pas si elles n’étaient pour Dieu, à commencer par l’univers lui-même, dont la création se poursuit. (...) C’est une joie qui est la même que celle dont je fais l’expérience dans un moment de prière.

Témoignage du frère Guy Consolmagno, jésuite, astronome à l’Observatoire du Vatican. 
Paru le 2 octobre 2014. 
croire.com

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