La seule réponse possible aux événements tragiques de la vie est de compter sur Dieu avec cette belle prière : "Seigneur, je ne comprends pas, je ne sais pas pourquoi cela arrive, mais j’ai confiance en Toi." - Mais Père… il y a tant de mauvaises choses dans la vie. - Oui, c’est vrai, mais même si je marche dans la plus obscure vallée, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi.
Le peuple d’aujourd’hui fait cette expérience de nombreuses vallées obscures, de beaucoup de malheurs, tant de gens qui meurent de faim, de la guerre, tant d’enfants handicapés. Quand vous voyez les enfants atteints de maladies rares, la question se pose naturellement : “Où est le Seigneur ? Où es-tu ? Marches-tu avec moi ?” Seigneur, où es-tu ? Comment puis-je me confier à Toi, si je vois toutes ces choses. À cette question, il n’y a qu’une seule réponse, le Christ l’a faite à Gethsémani : « Père, cette coupe, non. Mais fais Ta volonté. » Alors le Christ se repose dans la volonté du Père ; Jésus sait que tout ne se termine pas par la mort ou l’angoisse, et ses derniers mots sur la croix : “Père, en tes mains je me confie” sont un vrai acte de foi, la confiance en Dieu qui marche avec moi, qui marche avec mon peuple, qui marche avec l’Église, c’est l’enseignement de Jésus ».
Cet enseignement n’est pas facile à comprendre et pour cela, il faut une grâce et il faut la demander : « Seigneur, apprends-moi à me confier à tes mains, à faire confiance à ta direction, même dans les mauvais moments, dans les moments les plus obscurs, au moment de la mort, je me confie à Toi parce que Tu ne me déçois jamais, Tu es fidèle. »
Beaucoup de gens n’ont pas eu une dernière caresse au moment de la mort. Il y a trois jours, un homme est mort ici, sur la route, un sans-abri, mort de froid. Au milieu de Rome, dans une ville avec toutes les possibilités pour aider.
Prions pour Bruxelles |
Le pape François
Extraits de l'homélie du 14/03/2016
zenit.org 15/03/2016
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Le chemin ainsi ouvert est un chemin d’excès et d’abandon. Ta chute pour nos milliards de chutes ! Ce n’est pas un chemin protégé, un chemin pour se défendre de tomber, ou pour éviter de se perdre. C’est un chemin pour s’abîmer, pour s’offrir à la chute, à la pesanteur. L’exact contraire de nos chemins souvent. Chemins de fuite, de défense, et de protection. Non, si je te suis fidèle, le chemin de ma religion ne doit pas être un chemin d’évasion, une voie de défense et de justification. Il n’y a qu’un chemin pour te suivre et provoquer toutes les rencontres : ne pas juger, ne pas se défendre, ne pas vouloir se justifier.
Frédéric Boyer, écrivain
3 mn. de méditation
croire.com 19/03/2016
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3 mn. de méditation
croire.com 19/03/2016
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Que nous est-il demandé, au seuil de ces jours saints, devant ce que Jésus entreprend ? Deux choses : de croire à son amour, et de nous laisser faire…
Dans le silence recueilli d'une foi pleine de stupeur, laissons-nous sauver, laissons le Seigneur aller son chemin de croix, sans nous mais pour nous. Et réapprenons avec étonnement combien Jésus nous aime (…). Et cela, de qui pouvons- nous l'apprendre ? De la Vierge Marie qui, elle, n'a pas eu à fuir.
Car elle a compris, elle, qu'il n'y avait rien à faire (…). Elle a compris qu'il ne lui était rien demandé d'autre que de laisser faire Jésus, et d'être là, à l'ombre de la croix, pour recevoir le salut que son Fils, là-haut, lui obtenait.
De tous les disciples, le seul qui soit resté, c'est celui qui a épousé le mouvement de son cœur : saint Jean, qui lui aussi a laissé faire, s'est laissé faire.
À l'école de Marie (…) il ne nous est rien demandé d'autre, en ces jours saints, que de croire à l'amour de Jésus avec une foi étonnée et de nous laisser faire par Lui avec une foi confiante.
www.foi-et-contemplation.net
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