Notre histoire récente voit la violence mortifère avec effroi. Notre actualité elle même est entachée de la mort, du deuil, de la souffrance physique et morale. Les attentats qui ont eu lieu en Belgique suscitent encore notre incompréhension et notre colère. Ils appellent notre soutien et notre prière pour dire que la vie, même malmenée, en Belgique, en France et en maints pays du monde, ne tombe pas dans le néant. Je veux prier avec vous et avec nos collègues (...) en Belgique, dans le cauchemar qu’ils viennent de connaître.
Extrait du billet de Pâques, 23/03/2016
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Les corps meurtris pour la vie ....( blessés des attentats ), prends-les dans tes bras Marie ! pour que toute souffrance humaine rencontre, ce jour , des traces de la bonté qui guérit.
Par mcf le 25/03/2016
carêmedanslaville.org
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La miséricorde, c’est s’arrêter devant la souffrance.
Si j’ai passé seulement une heure à prendre sur moi la douleur d’une personne, je la connais davantage, j’en sais plus que celui qui a lu tous les livres. J’ai la sagesse de la vie. Le Christ s’arrête toujours devant la souffrance.
La vraie différence n’est pas entre les chrétiens, les musulmans et les juifs : la vraie différence n’est pas entre celui qui croit et celui qui dit ne pas croire. La vraie différence est entre celui qui s’arrête et celui qui ne s’arrête pas devant les blessures.
« Voir, s’arrêter, toucher » sont les trois verbes à ne jamais oublier. Le samaritain a vu et a pris compassion : il a vu les blessures de cet homme, et il s’est senti blessé. (...)
Comment faire pour voir, comprendre, toucher et se laisser toucher par les larmes des autres ? (...)
Si je vois, je m’arrête et je touche. Si je sèche une larme, je le sais, je ne change pas le monde, je ne change pas les structures de l’iniquité, mais j’ai inoculé l’idée que la faim n’est pas invincible, que les larmes des autres ont des droits sur chacun et sur moi, que je n’abandonne pas à la dérive celui qui est dans le besoin, que tu n’es pas jeté, que le partage est la forme la plus propre à l’humain.
Père Ermes Ronchi, Radio Vatican.
Extrait de l'exhortation de la retraite de carême 10/02/2016
zenit.org
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[ Le père Uzhunnalil, salésien kidnappé à Aden au Yemen, pourrait être torturé et crucifié vendredi. Des propos rapportés qui inquiètent sa famille spirituelle qui appelle à "un moment très intense" de prière ce Jeudi Saint. ] aleteia 21/03/2016
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Nous pouvons demander à Jésus miséricordieux, par l’intercession de Marie, sa Mère et la nôtre, qu’il nous accorde à tous cette disposition au service de ceux qui sont dans le besoin, et concrètement de nos frères et sœurs malades. Parfois, ce service peut être fatigant, lourd, mais nous sommes certains que le Seigneur ne manquera pas de transformer nos efforts humains en quelque chose de divin. Nous pouvons nous aussi être des mains, des bras, des cœurs qui aident Dieu à accomplir ses prodiges, souvent cachés.
Extrait du message du pape François pour la Journée mondiale des malades 2016
zenit.org
zenit.org
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La pratique de la miséricorde est une invitation pour tous, parce qu’elle est l’amour qui donne sens à notre vie. Il faut un cœur engagé, disposé et ouvert aux autres. Un cœur qui veut témoigner de l’Amour du Christ pour les plus démunis, et qui est ouvert au prochain, comme s’il s’agissait du Christ lui-même. Un cœur qui veut vivre la charité. La miséricorde demande que nous ouvrions nos yeux et que nous regardions autour de nous. Je suis sûr que nous aurons tous les jours quelqu’un à aider, à consoler et à servir. À commencer par nos proches, nos amis, nos voisins et nos collègues de travail, pour aller jusqu’aux périphéries, vers ceux qui sont loin, ceux qu’on ne connaît pas et ceux qu’il est plus difficile d’aimer.
Dominique, docteur des sans-abris depuis 30 ans
Catholic Link
aleteia.org 21/03/2016
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(...) Si l'Esprit manque, les habitudes de la vie prennent la première place sans nous conduire vers la charité. Elles perdent alors leur sens. Jésus est venu pour restaurer ce sens. Il nous donne la mission de transformer nos gestes coutumiers en événements. À nous de donner sens à notre vie en remplissant d'amour nos actes, nos paroles, en devenant amour dans tout ce que nous sommes, dans tout ce que nous faisons. « J’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. » (Corinthiens, 13, 2)
Frère Patrick Lens, dominicain
Extrait de la méditation du 11/03/2016 "À l'image du fils"
retraitedanslaville.org
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