20 mars 2016

NI DOMINANT NI DOMINÉ





(...) Selon les rencontres, les psychologies, les blessures, la situation ou la philosophie du milieu dans lequel nous sommes, nous nous trouvons tantôt dominés, tantôt dominants… Ce n’est pas agréable, mais la jungle est la jungle et elle ne connaît que la loi du plus fort.
Même l’Évangile semble nous présenter ce diptyque : d’un côté, Jésus, le jour des rameaux, dominant la ville et le peuple de Jérusalem, est accueilli comme un roi par des vivats. D’un autre côté, peu de temps après, devenu faible, il est conspué et mis à mort violemment par ce même peuple… Dominant-dominé : une fatalité !?
Mais voilà que la révélation de Dieu comme Père met fin à cette impasse : certes, face aux réalités si puissantes qu’il affronte, chaque être humain ressent sa fragilité, mais alors qu’il est tenté de sombrer dans les voies du désespoir ou de l’orgueil, il découvre que le regard de Dieu est celui d’un Père qui veut faire Miséricorde. En confiant sa vie, avec ses misères, à celui-là seul qui la respecte et qui l’a créée, non seulement l’être humain ne perd rien de sa dignité, mais il brise toute crainte d’être écrasé par un autre. Jésus qui entre à Jérusalem ne domine pas le peuple, Jésus qui pleure à Gethsémani n’est pas écrasé. C’est toujours Jésus, fils unique du Père des Miséricordes, qui, dans la foule comme dans la solitude, se laisse façonner par « ce que veut le Père » (la Miséricorde) et nous entraîne à sa suite dans ce même amour. Veux-tu marcher avec lui ?

Frère David Macaire, dominicain, 
Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France (Martinique)
Extrait de la méditation du 20/03/2016
retraitedanslaville.org

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(...) Les forts , les faibles n'ont plus de chaînes puisque le Christ libère chaque jour, pas à pas; nous sommes dans la jungle du monde, pour marcher vers le Christ, pour resplendir sans honte car Il nous rachète de sa grâce. Le Seigneur rachète la vie de ses serviteurs; aucun de ceux qui l'ont pour refuge ne sera puni; si je marche dans un ravin d'ombre et de mort,  je ne crains aucun mal car Tu es avec moi, ton bâton et ta houlette me rassurent ...
Merci infiniment, archevêque de Saint Pierre. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur, petits et grands, pour un monde meilleur... Mets Seigneur des bergers, des bâtons, Ta Parole pour guider, trouver le Chemin qui mène à TOI. 

Extrait de commentaire sur la méditation ci-dessus
Par FRED le 20/03/2016 
retraitedanslaville.org

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