L’hiver s’incruste et les nouvelles n’ont rien de nouveau, tant elles sont sinistres dans leur fond, et désespérantes dans leur répétition. Il y aurait bien un pied-de-nez pour répondre à tout cela. Chacun d’entre nous devrait créer son dictionnaire personnel et inventer son propre cinéma . Pour le dictionnaire, répertorier les mots qui nous enchantent, et leur reprendre, pour la savourer, l’émotion qu’ils suscitent. Il s’agirait alors de se réapproprier cette émotion que nous laissons trop enfermée dans les Larousse et les Robert. Pour notre cinéma, assortir ces définitions des images qu’elles éveillent dans notre mémoire, cette cinémathèque où gisent des trésors d’instantanés.
Essayer avec le mot joie, le mot enthousiasme, le mot rire, avec douceur et voyage, avec miséricorde et gratitude, avec fête et espérance. Avec famille et Père, avec fleur et cousine. Avec ce que vous voulez, comme il vous plaira. Papillon ressusciterait quelques belles journées d’été, j’en suis sûre, et neige un fondant parfumé de cannelle. Se souvenir fortement de ce que ces mots immatériels nous évoquent. Déguster ces petites madeleines bien au chaud, avec ceux qu’on aime. Et bien sûr, dans cette promenade, ne pas oublier les grands voyages, ces émotions fortes qui épanouissent l’âme et que portent les mots foi, miséricorde, espérance et toujours, toujours, le nom de Jésus Christ.
Christiane Rancé, écrivain,
Extrait du billet "Jouer avec les mots" 06/03/2016
blog.pollen.croire.com
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Il y a le danger, à notre époque, d'être saturés d'informations, et de n'enregistrer que des choses très superficielles.
Il est toujours bon de pénétrer avec notre intelligence dans un petit domaine de ce vaste monde de la connaissance qui est le reflet de notre immense univers: celui des choses visibles et invisibles.
Si on creuse avec son intelligence un domaine restreint, que ce soit la croissance de la pomme de terre ou l'approfondissement d'un mot de l'Écriture, dans chacune de ces réalités on touche le mystère.
Si on explore une chose à fond avec notre intelligence, on entre dans le monde de l'émerveillement et de la contemplation.
Une intelligence qui touche la lumière de Dieu cachée au cœur des choses et des êtres renouvelle toute la personne.
Jean Vanier, Communauté lieu du pardon et de la fête
seraphim-marc-elie.fr
Il y a le danger, à notre époque, d'être saturés d'informations, et de n'enregistrer que des choses très superficielles.
Il est toujours bon de pénétrer avec notre intelligence dans un petit domaine de ce vaste monde de la connaissance qui est le reflet de notre immense univers: celui des choses visibles et invisibles.
Si on creuse avec son intelligence un domaine restreint, que ce soit la croissance de la pomme de terre ou l'approfondissement d'un mot de l'Écriture, dans chacune de ces réalités on touche le mystère.
Si on explore une chose à fond avec notre intelligence, on entre dans le monde de l'émerveillement et de la contemplation.
Une intelligence qui touche la lumière de Dieu cachée au cœur des choses et des êtres renouvelle toute la personne.
Jean Vanier, Communauté lieu du pardon et de la fête
seraphim-marc-elie.fr
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Mon Dieu, j’ai décidé de vivre sans aucun souci.
Mon Dieu, je suis tellement persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi et qu’on ne manque de rien quand on attend de toi toutes choses, que j’ai décidé de vivre à l’avenir sans aucun souci et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes.
Les gens peuvent m’enlever mes biens et ma réputation; les maladies peuvent m’ôter mes forces et les moyens de te servir ; je puis même perdre la grâce par le péché, mais jamais je ne perdrai mon espérance ; je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie.
Les autres peuvent s’appuyer sur l’innocence de leur vie ou la rigueur de leurs pénitences, pour moi, Seigneur, tu es toute ma confiance, tu es ma confiance même. Je sais que je suis fragile et changeant ; je sais ce que peuvent les tentations contre les meilleures résolutions.
Mais cela ne peut me faire peur tant que j’espérerai; je me tiens à l’abri de tous les malheurs, car mon espérance, elle est en toi, Seigneur.
Saint Claude de la Colombière (1641-1682), extrait du recueil de prières Abba ! (Bayard)
carême 3mn 06/03/2016
croire.com
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