De nos jours, la réaction qui vient le plus souvent face à la souffrance, c’est de déduire que Dieu n’existe pas, comme pour se justifier de ne pas avoir la foi. Cela n’aide pas à trouver une raison à la souffrance, mais cela conduit à se murer dans une attitude très stoïque. Ou alors, cela contribue à vivre en profitant de tout de façon effrénée, et en se permettant tout impunément. Cela produit aussi une mentalité très particulière qui consiste à penser que les responsables sont toujours ailleurs ; le coupable c’est toujours l’autre et l’on n’en finit plus d’être en procès avec le monde entier.
Et comment réagit Jésus ? Ne vous demandez pas, dit-il, « pourquoi cela est-il arrivé ? », mais : « et maintenant, je fais quoi ? » Car Jésus dit : croyez en la vie, cherchez votre vie et celle des autres. Convertissez-vous !
Le verbe grec traduit par « se convertir » a le sens suivant : penser l’après… En d’autres termes, aborder la suite de nos difficultés en renouvelant notre regard. Changer de mentalité… Changer d’avis… Se tourner vers un horizon qui donne envie d’avancer. (...) Pour nous, aujourd’hui, c’est toujours un pas en avant à faire et un regard à changer.
Bref, il y a une première conclusion : soyez responsables et cherchez la vie. Pas seulement la vôtre, la vie partagée avec les autres, sans jugement hâtif et sans chercher à tirer son épingle du jeu. (...)
En conclusion, il me semble que Jésus nous dit : arrêtez de vouloir expliquer les malheurs ; mobilisez-vous pour chercher la vie et prenez la mentalité du bonheur.
Fr. Philippe Jaillot, dominicain, producteur du Jour du Seigneur
Extrait du billet du 25/02/2016
*****
Seigneur, donne-moi toutes les personnes qui sont seules… J’ai ressenti dans mon cœur le désir passionné qui a envahi le tien, devant l’état d’abandon dans lequel est plongé le monde entier. Je ressens de l’amour pour chacun de ceux qui sont malades et isolés. Qui viendra les consoler quand ils pleurent ? Qui leur montrera de la compassion quand ils meurent à petit feu ? Qui recevra sur son cœur les cœurs désespérés ? Ô mon Dieu, accorde-moi la grâce d’être dans le monde un sacrement tangible de ton amour ; laisse-moi être tes bras, pour étreindre sur mon cœur toute la solitude du monde et pour la réchauffer au feu de l’amour.
Chiara Lubich (1920-2008)
prière 3mn de miséricorde 04/03/2016
croire.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire