26 septembre 2015

L'ÉGLISE, CULTURE DE L'ACCUEIL ET DE LA SOLIDARITÉ





Marie, "la première en chemin"...
Chacun d’entre nous ne peut-il pas à son tour comme la Vierge Marie, comme l’Eglise à la Pentecôte, dire oui à la Parole de Dieu, accueillir plus l’Esprit Saint, et donner Jésus au monde autour de lui par le témoignage de vie chrétienne ?

Hervé Marie Catta, communauté de l'Emmanuel
1000 questions.net

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"Unissons-nous dans la prière à Marie, pour déposer toutes nos préoccupations et nos aspirations au Coeur du Christ. Nous la prions de manière spéciale pour tous ceux qui ont perdu l'espérance et ne trouvent pas de motifs poir continuer à lutter; pour ceux qui souffrent d'injustice, d'abandon, de solitude. Nous prions pour les personnes âgées, les malades, les enfants et les jeunes, pour toutes les familles en difficulté, afin que Marie essuie leurs larmes, les console par son amour de Mère, leur donne l'espérance et la joie."

Prière du pape François à Cuba, 23/09/2015
famillechretienne.fr

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(...) L’Église sans frontières, mère de tous, diffuse dans le monde la culture de l’accueil et de la solidarité, selon laquelle personne ne doit être considéré inutile, encombrant ou être écarté. En vivant effectivement sa maternité, la communauté chrétienne nourrit, oriente et indique le chemin, accompagne avec patience et se fait proche dans la prière et dans les œuvres de miséricorde.
(...) Souvent, cependant, ces mouvements migratoires suscitent méfiances et hostilités, même dans les communautés ecclésiales, avant même qu’on ne connaisse les parcours de vie, de persécution ou de misère des personnes impliquées. Dans ce cas, suspicions et préjugés entrent en conflit avec le commandement biblique d’accueillir avec respect et solidarité l’étranger dans le besoin.
D’une part, résonne dans le sanctuaire de la conscience l’appel à toucher la misère humaine et à mettre en pratique le commandement de l’amour que Jésus nous a laissé quand il s’est identifié avec l’étranger, avec celui qui souffre, avec toutes les victimes innocentes de la violence et de l’exploitation. D’autre part, cependant, à cause de la faiblesse de notre nature, nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur. Le courage de la foi, de l’espérance et de la charité permet de réduire les distances qui séparent des drames humains. Jésus-Christ est toujours en attente d’être reconnu dans les migrants et dans les réfugiés, dans les personnes déplacées et les exilés, et aussi de cette manière il nous appelle à partager nos ressources, parfois à renoncer à quelque chose de notre bien-être acquis. (...)
À la mondialisation du phénomène migratoire, il faut répondre par la mondialisation de la charité et de la coopération, de manière à humaniser les conditions des migrants. En même temps, il faut intensifier les efforts pour créer les conditions aptes à garantir une diminution progressive des causes qui poussent des peuples entiers à laisser leur terre natale, en raison de guerres et de famines, l’une provoquant souvent l’autre.
À la solidarité envers les migrants et les réfugiés, il faut joindre le courage et la créativité nécessaires pour développer au niveau mondial un ordre économico-financier plus juste et équitable uni à un engagement croissant en faveur de la paix, condition indispensable de tout progrès authentique.

Extraits du message pour la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés 2014   
zenit.org

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