(...) Face à l’énigme du mal, la miséricorde d’un Dieu qui ne se lasse pas de pardonner est ainsi la seule réponse à la hauteur. La philosophe d’origine juive Simone Weil s’est approchée de ce grand mystère lorsqu’elle écrivait, pendant la Seconde Guerre mondiale, que « la quantité de mal qui est en nous ne peut être détruite que par le regard posé sur une chose absolument pure ». Tel est le défi de notre époque, marquée au fer rouge par l’expérience de deux totalitarismes. C’est d’ailleurs au même moment que naît la dévotion à la miséricorde divine, grâce à une religieuse polonaise, sainte Faustine Kowalska. Dans son Petit Journal, elle note cette parole du Christ : « Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais Je désire la guérir en l’étreignant sur mon Cœur miséricordieux ». Véritable actualisation pour notre temps des révélations du Cœur de Jésus à Paray-le-Monial…
Attention cependant à ne pas confondre avec une piété mièvre ou sentimentale ! Car la miséricorde suppose d’oser avoir recours au sacrement du pardon, considéré par la Tradition chrétienne comme un nouveau baptême, une « seconde planche de Salut ».
Là seulement peut apparaître la vérité des êtres, avec aussi, disait Montaigne, « ce qu’il y a de bon et de net au fond du pot ». C’est ainsi que la conscience du péché nous aide à redécouvrir notre identité. (...)
Aymeric Pourbaix
Extrait de l’éditorial du 10/03/2015, No. 1940
famillechretienne.fr
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(...) Il y a un problème plus profond. Celui de ne pas vouloir accueillir la voix de Dieu lorsqu’elle essaie de se faire entendre.
Cette situation se répète d’une certaine manière pour nous tous. Dieu nous parle, et parfois nous faisons tout ce qui est possible pour trouver un prétexte afin de ne pas l’écouter, et ne pas devoir conformer notre vie à ce qu’il nous demande. Voilà pourquoi un examen de conscience sérieux est nécessaire de manière régulière, afin de voir si, à cause de notre peur de changer certains aspects de notre vie, de notre peur d’une véritable conversion, nous n’utilisons pas de faux prétextes pour ne pas écouter ce que Dieu veut nous dire, ce que Dieu nous demande.
Extrait de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
catholique.org 16/09/2015
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(...) D’abord, reconnaître qu’on a perdu quelque chose ; ensuite faire la lumière ; et puis balayer, chercher avec soin… et trouver ce qui était perdu. Et si nous nous mettions dans les pas de cette femme : je dis à Dieu mon désir de conversion, j’examine mon cœur, je peux prendre aussi appui sur la Parole de Dieu pour cela, laborieusement parce que c’est toujours difficile d’être en vérité : je confesse l’amour de Dieu en même temps que mon péché, j’accueille le pardon de Dieu, la pièce retrouvée, pour en être le témoin auprès de tous… est-ce que j’ai le courage ou même seulement l’idée d’être ce témoin du pardon reçu, de la pièce retrouvée ? (...)
La drachme perdue - Luc 15. 8-10
Extrait de la méditation par sœur Anne-Claire Dangeard, dominicaine,
Signe dans la Bible 16/09/2015
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(...) Il y a un problème plus profond. Celui de ne pas vouloir accueillir la voix de Dieu lorsqu’elle essaie de se faire entendre.
Cette situation se répète d’une certaine manière pour nous tous. Dieu nous parle, et parfois nous faisons tout ce qui est possible pour trouver un prétexte afin de ne pas l’écouter, et ne pas devoir conformer notre vie à ce qu’il nous demande. Voilà pourquoi un examen de conscience sérieux est nécessaire de manière régulière, afin de voir si, à cause de notre peur de changer certains aspects de notre vie, de notre peur d’une véritable conversion, nous n’utilisons pas de faux prétextes pour ne pas écouter ce que Dieu veut nous dire, ce que Dieu nous demande.
Extrait de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
catholique.org 16/09/2015
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(...) D’abord, reconnaître qu’on a perdu quelque chose ; ensuite faire la lumière ; et puis balayer, chercher avec soin… et trouver ce qui était perdu. Et si nous nous mettions dans les pas de cette femme : je dis à Dieu mon désir de conversion, j’examine mon cœur, je peux prendre aussi appui sur la Parole de Dieu pour cela, laborieusement parce que c’est toujours difficile d’être en vérité : je confesse l’amour de Dieu en même temps que mon péché, j’accueille le pardon de Dieu, la pièce retrouvée, pour en être le témoin auprès de tous… est-ce que j’ai le courage ou même seulement l’idée d’être ce témoin du pardon reçu, de la pièce retrouvée ? (...)
La drachme perdue - Luc 15. 8-10
Extrait de la méditation par sœur Anne-Claire Dangeard, dominicaine,
Signe dans la Bible 16/09/2015
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