C’est lui, le Seigneur, qui embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se mettre à son service. Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire. Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde, dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver sa vigne, c’est enseigner son peuple. Depuis les tous premiers temps de la création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous aime ?
Les ouvriers ne connaissent pas le maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord avec nous. (...) Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur, ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même. Mais ils n’ont peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de tant de bienfaits. Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et sauveur.
Laissons au Seigneur la préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière heure. Faisons-lui confiance. À lui les comptes, il est le maître de ma vigne, et il espère l’être de ma vie. À moi de donner le meilleur de moi-même dans la vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. (...) Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors. Mais notre Dieu vient pour nous tous. Il est bon, éternel est ton amour !
Anne-Marie Terrenoir, consacrée de Regnum Christi
Extrait de la méditation sur la parabole des ouvriers de la dernière heure Mt, 20, 1-16
catholique.org 18/08/2015
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« Avant que Philippe t’appelât quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1, 45-51). Qui sait ce qui s’est passé sous le figuier, seul Nathanaël et Jésus le savent, mais cela devait être quelque chose de très intime pour que Nathanaël réagisse en disant « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël ». Jésus a fait tomber ses barrières et l’amène à la conversion en lui montrant qu’il est celui à qui rien n’est caché, qui vit dans l’intimité de l’homme, qui connaît tous ses désirs, toutes ses pensées et tous les mouvements de son cœur. La rencontre entre Nathanaël et Jésus nous montre que Dieu nous connaît mieux que nous-mêmes, et qu’il est attentif au moindre mouvement intérieur de notre âme. Ne mettons pas d’obstacle entre lui et nous, n’ayons pas peur, ne faisons pas preuve d’incrédulité face à l’annonce de l’Evangile, mais ouvrons nous à la présence de Dieu. Et si nous n’y arrivons pas, Nathanaël nous montre que Jésus sait comment nous chercher et comment ouvrir notre cœur et que, comme lui, nous pourrons répondre, si nous sommes sincères avec nous-même.
Sr. Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi
Extrait de la méditation sur Jn 1, 45-51
catholique.org 24/08/2015
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