Aux croyants qui ont toujours soif, aux croyants qui s'ignorent, aux incroyants qui cherchent encore, à ceux qui ne veulent pas mourir, à ceux qui voudraient espérer, à tous les hommes de bonne volonté...
(...) Le monde a froid parce que, d'un bout à l'autre de l'univers, les hommes n'ont plus ou ne prennent plus le temps de se laisser regarder ni aimer par leur Dieu.
Le monde a froid parce que, sur notre terre durcie, tant d'être sont sevrés d'espoir humain et, par là même, privés d'espérance, cette foi en l'Amour qui crie après une vivante réalité et leur permettrait alors d'affirmer: nous avons connu l'Amour et nous y croyons.
Le monde a froid... Qui peut le réchauffer? Qui a éminente vocation pour cela si ce n'est l'Église, responsable du "foyer" de son Seigneur? (...)
Marguerite Hoppenot, 1901-2011, fondatrice du mouvement oecuménique international Sève
in "Le temps du feu", 1965, éd. du Cerf (1992)
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« Appelez-le ». Entre Jésus et Bartimée, il y a une foule : des disciples et des témoins. La foule accapare Jésus pour soi, selon la loi du plus fort, et le rend inaccessible au plus faible. Mais Jésus veut transformer cet obstacle en tremplin d’évangélisation. Le mandat d’appeler concerne tout baptisé qui se veut être disciple du Christ.
Jésus se sert de la médiation humaine pour faire parvenir l’Évangile non seulement dans l’extension spatio-temporelle de la création, mais aussi dans les profondeurs des âmes et des cœurs. « Appelez-le » veut dire : Annoncez au monde que je m’intéresse personnellement à chaque homme. Mon message de salut n’est pas un manifeste politique, mais un appel à un chemin individuel de conversion. Et moi, est-ce que j’ouvre un chemin vers Jésus ou suis-je un barrage, autant pour les autres que pour moi-même ?
Extrait de méditation sur Mc 10, 46-52 par le Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
catholique.org
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