17 septembre 2014

LA MÉDISANCE CRÉE LA DIVISION






(...)  Que de médisances dans les paroisses ! Mais ce n’est pas cela, l’Église. Cela ne doit pas exister ! »
« Dans une communauté chrétienne, qu’il s’agisse d’une école, d’une paroisse ou d’une association, la division est un des péchés les plus graves, parce qu’elle en fait un signe, non pas de l’œuvre de Dieu, mais de l’œuvre du diable, qui est, par définition, celui qui sépare, qui ruine les rapports, qui insinue les préjugés ».
Le pape a souligné les attitudes intérieures qui conduisent à cette division : lorsque le chrétien « vise les premiers postes », quand il « se met au centre, avec ses ambitions personnelles et ses façons de voir les choses », quand il « juge les autres », quand il « regarde les défauts de ses frères au lieu de regarder leurs dons », quand il « donne plus d’importance à ce qui divise qu’à ce qui rapproche."
Il a invité les chrétiens à « faire sérieusement un examen de conscience » et à « demander sincèrement pardon pour toutes les fois où [ils ont] été des occasions de division ou d’incompréhension à l’intérieur des communautés ».
Sur la route vers l'unité, le baptisé est appelé à une « conversion », à « grandir dans la capacité à accueillir, à pardonner et à aimer ». Il s'agit de « demander au Seigneur la grâce de ne pas dire du mal des autres, de ne pas critiquer, de ne pas médire, d’aimer tout le monde. C’est cela, la conversion du cœur », a insisté le pape.
Il a donné l'exemple d'une personne âgée de son diocèse de Buenos Aires, qui a travaillé toute sa vie en paroisse : « quelqu’un qui la connaissait bien a dit : "Cette femme n’a jamais dit du mal des autres, jamais de médisances, elle était toujours un sourire" ». 

Le pape François, cathéchèse du 27 août 2014 
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Tandis que nous en avons l'occasion, faisons du bien à tous. Galates 6:10
Marchez dans la sagesse…, saisissant l'occasion. Colossiens 4:5

Nous vivons dans le temps, cadeau merveilleux de Dieu. Il nous donne un temps pour chaque chose, il ne s'agit pas de le gaspiller.
On entend souvent dire : “Je suis toujours bousculé, la vie est trop courte”. On se plaint du stress, maladie moderne.
Dieu te donne chaque instant, chaque aujourd'hui ; c'est un cadeau très précieux que tu possèdes : aujourd'hui tu peux être heureux, mais tu ne peux rien pour hier, ni pour demain. La plupart de nos maux viennent du souvenir des échecs du passé ou de la peur de l'avenir.
C'est “aujourd'hui” que tu dois vivre, vivre vraiment. Tous tes “hier”, Dieu les a repris, tous tes “demain” sont encore entre ses mains. Ce temps d'aujourd'hui, emploie-le pour aimer Dieu, pour dialoguer avec lui. Il te parle dans la Bible ; tu lui réponds par la prière. Montre-lui que tu l'aimes en saisissant toute occasion de servir ton prochain, non pas comme une obligation, mais par amour, parce que toi-même tu es aimé de ton Père céleste. Profite de chaque heure, de chaque minute de ce jour qu'il te donne pour faire le bien, et ce soir n'oublie pas de lui dire : “Merci, Seigneur, pour cet aujourd'hui”.
“Seigneur, aide-moi à trouver chaque jour le temps de te rencontrer, le temps d'écouter les autres, le temps d'admirer, le temps de réfléchir, le temps de sourire, le temps de remercier, le temps de pardonner, le temps d'aimer, le temps de prier”.

epufrance.com

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