16 septembre 2014

LA CONFUSION ENTRE LE BIEN ET LE MAL



Et si sa mère avait choisi d'avorter...


"C'est au plus intime de la conscience morale que s'accomplit l'éclipse du sens de Dieu et du sens de l'homme, avec toutes ses nombreuses et funestes conséquences sur la vie. C'est avant tout la conscience de chaque personne qui est en cause,car dans son unité intérieure et avec son caractère unique, elle se trouve seule face à Dieu. Mais, en un sens, la conscience morale de la société est également en cause: elle est en quelque sorte responsable, non seulement parce qu'elle tolère ou favorise des comportements contraires à la vie, mais aussi parce qu'elle alimente la "culture de mort", allant jusqu'à créer et affermir de véritables "structures de péché" contre la vie.
La conscience morale individuelle et sociale est aujourd'hui exposée, ne serait-ce qu'à cause de l'influence envahissante de nombreux moyens de communication sociale, à un danger très grave et mortel, celui de la confusion entre le bien et le mal en ce qui concerne justement le droit fondamental à la vie. (...) Une grande partie de la société actuelle se montre tristement semblable à l'humanité que saint Paul décrit dans la lettre aux Romains. Elle est faite "d'hommes qui tiennent la vérité captive dans l'injustice" Rm 1, 18: ayant renié Dieu et croyant pouvoir construire sans lui la cité terrestre, "ils ont perdu le sens de leurs raisonnements" de sorte que "leur coeur inintelligent s'est enténébré"  Rm 1, 21; "dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous"  Rm 1, 22.
(...)
[Aux femmes ayant subi un avortement:]

L'Église sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision et elle ne doute pas que dans bien des cas cette décision a été douloureuse et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n'est pas encore refermée. En réalité, ce qui s'est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l'espérance. (...) Si vous ne l'avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et avec confiance au repentir. Vous vous rendrez compte que rien n'est perdu, et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. Avec l'aide des conseils et de la présence de personnes amies, vous pourrez faire partie des défenseurs les plus convaincus du droit de tous à la vie (...).

Saint Jean-Paul II in "Encyclique "L'Évangile de la Vie", §24
François Granger, journaliste, in "Un Cri pour la Vie", édit. Rassemblement à Son Image, F-12850 

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"Le projet de loi légalisant l'avortement soulève en moi un grave problème de conscience. Je crains en effet qu'il ne soit compris par une grande partie de la population comme une autorisation d'avorter durant les douze premières semaines après la conception.
J'ai de sérieuses appréhensions aussi concernant la disposition qui prévoit que l'avortement pourra être pratiqué au-delà des douze semaines si l'enfant à naître est atteint d'une affection d'une particulière gravité et reconnue comme incurable au moment du diagnostic. A-t-on songé comment un tel message serait perçu par les handicapés et leurs familles? "

Le Roi Baudouin de Belgique, le 1er mai 1990
François Granger, journaliste, in "Un Cri pour la Vie", édit. Rassemblement à Son Image, F-12850 


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