13 juillet 2014

LE REPOS DU DIMANCHE







(...) Le texte organisé en trois chapitres (« Le respect du repos du dimanche », « Signification chrétienne du dimanche » et « Précieux loisirs »), donne en particulier les raisons théologiques, anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.
L'Eglise souhaite bien sûr que les chrétiens puissent célébrer, chaque dimanche, la résurrection du Seigneur.
Ce texte indique également que, grâce au repos dominical, « chacun dispose du temps pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale et bénéficier des diverses propositions culturelles, sportives, etc., qui lui sont offertes.
Le dimanche laisse à chacun le choix de son emploi du temps (...) : il est en cela un espace de liberté et de détente, au contraire de la semaine.
 Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie souvent mis à mal par le rythme de la semaine. »
Ce document souligne aussi que « l'économie et le travail ne sont pas le dernier mot d'une vie sociale ».
Le dimanche est « le temps des retrouvailles entre générations, adultes, jeunes et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Il permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les hommes ».
« D'autre part, préviennent les auteurs, si le dimanche devient un jour comme les autres, on est en droit de penser que des pressions s'exerceront sur le personnel en particulier dans les conditions d'embauche, que les avantages salariaux consentis actuellement disparaîtront progressivement à moins que l'on ait recours à des emplois à temps partiel continuant à renforcer les situations de précarité de bien des familles. »
 « Dès lors, élargir l'ouverture des magasins le dimanche reviendrait à banaliser ce jour et à faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle de l'existence. Il n'y aurait plus de jour de congé hebdomadaire commun. Ceci accentuerait l'atomisation de la société française » souligne le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France.

 

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