(...) Le texte
organisé en
trois chapitres (« Le
respect du repos du dimanche », « Signification chrétienne du dimanche » et « Précieux loisirs »), donne en particulier les raisons théologiques,
anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.
L'Eglise souhaite
bien sûr que
les chrétiens
puissent célébrer, chaque dimanche,
la résurrection
du Seigneur.
Ce texte indique également que, grâce au repos dominical, « chacun dispose du temps
pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale
et bénéficier des diverses
propositions culturelles, sportives, etc., qui lui sont offertes.
Le dimanche laisse à chacun le choix de son
emploi du temps (...) : il est en cela un espace de liberté et de détente, au contraire de la semaine.
Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie souvent
mis à mal
par le rythme de la semaine. »
Ce document souligne
aussi que « l'économie et le travail ne
sont pas le dernier mot d'une vie sociale ».
Le dimanche est « le temps des
retrouvailles entre générations, adultes, jeunes
et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Il permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les
hommes ».
« D'autre
part, préviennent
les auteurs, si le dimanche devient un jour comme les autres, on est en droit
de penser que des pressions s'exerceront sur le personnel en particulier dans
les conditions d'embauche, que les avantages salariaux consentis actuellement
disparaîtront
progressivement à moins
que l'on ait recours à des
emplois à temps
partiel continuant à renforcer
les situations de précarité de bien des familles. »
« Dès lors, élargir l'ouverture des magasins le dimanche
reviendrait à banaliser
ce jour et à faire
passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et
spirituelle de l'existence. Il n'y aurait plus de jour de congé hebdomadaire commun.
Ceci accentuerait l'atomisation de la société française » souligne le Conseil
pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France.
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