11 février 2014

LE SEL DE LA TERRE, LA LUMIÈRE DU MONDE Mt 5,13-14






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Notre société prône une culture de l'épanouissement personnel, si bien que les personnes qui revendiquent leur appartenance à la communauté chrétienne sont refoulées à la périphérie.  De nombreux événements d'ordre public ou privé ont lieu le dimanche matin. (...) 
Même si elles diminuent en nombre, les communautés ne doivent pas pour autant s'en trouver affaiblies. Ce n'est pas l'ampleur qui fait la force du rayonnement, mais l'intensité avec laquelle les personnes engagent leurs talents et leurs capacités, et la charité qui les motive à supporter  mutuellement leurs faiblesses et leurs blessures (cf. Cor 2, 1-5).
Ce qui est essentiel pour l'Église, c'est de vivre dans l'esprit de l'Évangile et une approche respectueuse des autres. Et cela ne dépend pas d'une organisation épiscopale structurée dans les moindres détails. Cela ne tient pas non plus au fait de disposer de responsables pastoraux irréprochables, ni d'un service défiant toute critique, et ce n'est même pas - comme le souligne le Pape François - le fait de s'en tenir strictement aux directives de l'Église et aux dogmes.  Tout cela est bon, c'est clair, et en tant qu'évêque j'y veille dans le cadre de ma responsabilité. Cependant ce qui prime dans la vie chrétienne c'est la qualité de notre présence, la mienne et la vôtre: Seigneur, me voici.
Soyons "la Lumière du monde" (Mt 5, 13-14).
(...)

Lettre pastorale de Mgr Félix Gmür, évêque de Bâle, 09/02/2014
" Wer sind wir? Salz der Erde, Licht der Welt!"
traduit de l'allemand

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Être sel de la terre et lumière du monde c’est donc entrer en relation avec le monde, mais non pas selon nos caprices, mais bien comme Jésus lui-même l’a fait. Il a versé son sang pour redonner vie aux hommes, il s’est comme dissous dans nos veines. Il illumine de sa présence toute relation humaine. Jésus est le sel sans quoi ma vie n’a nulle saveur, la lumière sans quoi ma vie n’a nulle couleur.
Je suis la Lumière, a-t-il dit ailleurs. Il nous demande donc d’être cela même qu’il est.
Vous êtes la lumière du monde: Devenez ce que je suis! Entrez dans ma mission!
Pour être bien précis, remarquez qu’il ne s’agit pas de vivre comme lui, mais de vivre sa vie. Non pas de faire comme lui, mais d’être lui. Non pas d’entrer dans son parti, parti de la lumière ou de la salière, mais d’entrer dans son Corps, d’accepter de vivre selon ses propres mouvements. Plus encore que vivre en sa présence, il s’agit d’exercer sa présence.

www.abbaye-hauterive.ch, extrait d'homélie 

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Et je lis dans l’Évangile de ce jour :« Vous êtes le sel de la terre []. Vous êtes la lumière du monde. » (Mt 5, 13 et 14 [])
Comment entendre cette affirmation ?
Comment la vivre au concret des jours?
Pour quelle conservation, quelle saveur, quelle lumière, quelle vie ?
Bien souvent sans le prévoir ou le savoir, jai remarqué par la suite que le simple fait de ma présence avait été efficace.
Mais pas nimporte quelle présence!
Sel pour la vie et lumière en ce monde !
Comme la lampe allumée, grâce à la Parole reçue qui grandit en moi et qui en vient à rayonner à travers moi!
Je ne suis quun petit témoin, le plus souvent discret, dune Foi que jai un jour accueillie et qui samplifie depuis, par la conjugaison de mon expérience du monde et de la vie, avec ma lecture de l'Évangile. 
Je peux donc ajouter de la saveur à la vie, non pas tant par des paroles séduisantes ou réconfortantes, par des actions remarquables, mais plutôt par la qualité de ma vie, par le sérieux de certains choix, pris pour participer un tant soit peu à la vie du monde.

Commentaire de Crocki in VIVANCE Partage de Vie, en ligne 
malicieusekiki.skynetblogs.be/archive/2006/week24/index.html

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