9 janvier 2014

L'ÉVANGILE DES PREMIERS APÔTRES




Le Linceul de Turin
Les premières pages des évangiles n'ont pas été écrites cinq, dix ou vingt ans après la mort de Jésus mais dans la nuit de Pâques. Les premières pages des évangiles sont les deux textes en images provenant du tombeau du Christ. Les hiéroglyphes de ces deux pièces d'étoffe ont été les premiers à rapporter le vrai évangile de la communauté des premiers apôtres.
Aucun autre document ne peut revendiquer ce rang. Le Saint Linceul  de Turin représente, avec la passion, la première page de l'évangile.  Le délicat petit suaire si longtemps vénéré à Rome comme "le Suaire de Véronique de Jérusalem" en est la deuxième page. Ces deux pages proviennent de l'heure zéro du christianisme. Ces deux images sont le noyau brûlant de l'Évangile du Christ. Elles étaient déjà là alors que les mots manquaient parce que les apôtres étaient encore sans voix. Ce n'est qu'ensuite que les saintes femmes et les apôtres se sont mis à commenter cette nuit de Pâques. Puis les écrits ont suivi. Voilà donc les deux premières pages de l'Évangile du Christ.
(...)

Le Saint  Suaire
"Sudarium Christi"
On ne peut le comprendre autrement dès lors que l'on croit à l'authenticité de ces deux images. Au départ il n'était pas primordial de rapporter les paroles, les actes et les miracles de Jésus. À la naissance de l'Église on découvre ce qu'Il a souffert et à quoi Il ressemblait. Sans paroles on apprend la réalité de la Résurrection après laquelle la mort n'est plus que l'ombre d'elle-même. La vie est Vie. La mort n'est qu'une ombre. Et il n'y a dans ces deux images aucune contradiction avec les affirmations des évangiles. Elles sont un témoignage d'amour. Aucune contradiction avec le sermon sur la montagne, aucune contradiction avec les paroles du Crucifié annonçant sa résurrection le troisième jour. Avec elles s'évanouissent toutes nos affirmations soutenant qu'on ne sait pas ce qui nous attend après la mort. Car nous savons QUI nous attend. Les Chrétiens connaissent le visage de Dieu.
(...)
Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi les quatre évangiles ne nous apprennent rien de l'aspect physique de Jésus-Christ. Non pas que cela ait été sans importance. Au contraire.  Mais les linges étaient là pour le décrire mieux que toute parole.

Paul Badde, historien, journaliste
in "Das Grabtuch von Turin", éd. Pattloch, 2010
traduit de l'allemand 

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