Beaucoup de gens fêtent Noël ces jours-ci, mais souvent sans plus aucune référence à la raison de la fête qui est la naissance de Jésus.
Beaucoup de chrétiens n'ont aucune relation personnelle avec Jésus-Christ. Un jeune qui se préparait à sa Profession de Foi me disait cette année: " Comment aurais-je une relation personnelle avec un homme qui vivait il y a 2000 ans?" Cette remarque m'a beaucoup interpelé. Car Jésus n'est pas seulement né il y a 2000 ans pour finir sur la croix. Ce qui est décisif pour notre foi, c'est qu'il est ressuscité des morts et qu'il est vivant aujourd'hui parmi nous. L'apôtre Paul le dit clairement:
Il est apparu à Pierre, puis aux Douze; ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois - la plupart sont encore vivants et quelques-uns sont morts - ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis. (...) Si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vaine. Mais il est ressuscité. Si les morts ne ressuscitent pas, alors mangeons et buvons car demain nous serons morts" 1Cor. 15: 5-8, 14, 20, 32
Pour être des chrétiens vivants nous devons rencontrer le Christ vivant. Il nous rejoint dans les Écritures, les sacrements, les saints et dans toute personne à travers laquelle il se manifeste. Il nous attend dans les pauvres, ceux qui sont en deuil, ceux qui sont abandonnés. On peut avoir toutes sortes d'attentes de la part de l'Église, nous pouvons souhaiter qu'elle s'adapte mieux à notre temps. Pourtant le plus important pour l'Église et pour tout chrétien est de s'adapter à Jésus-Christ. (...)
Mgr Martin Gächter, évêque coadjuteur du diocèse de Bâle-Soleure - CH
in "Christen ohne Christus ?" (Chrétiens sans le Christ ? Réflexions sur Noël 2013) (extraits)
traduit de l'allemand
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