Prier
silencieusement, c’est extrêmement facile si seulement vous vous rendez
compte qu’il s’agit d’une prière de la volonté, non de l’intellect, de
l’imagination ou des émotions.
Cela
implique que penser à toutes sortes d’autres choses n’a pas
d’importance, pourvu que ce soit tout à fait involontaire ; et ne rien
sentir du tout n’a pas davantage d’importance.
Si
vous avez passé un temps donné dans une distraction continuelle et dans
l’inconfort, vous aurez fait une prière fructueuse pourvu que vous en
ressortiez mécontent de vous-même.
S. Jean de la Croix explique que la tiédeur est d’être satisfait de notre propre état et la ferveur d’en être insatisfait.
Il
n’est pas nécessaire de vouloir Dieu et ne rien vouloir d’autre. Vous
n’avez qu’à vouloir vouloir Dieu et vouloir ne rien vouloir d’autre.
Rares
sont ceux qui vont réellement au-delà ! Mais Dieu est aimant et prend
non seulement la volonté pour l’acte mais encore la volonté de vouloir
ou le souhait de vouloir.
Lettre de dom Chapman, moine bénédictin anglais, sur la prière
In Lettres spirituelles, Centre S. Jean de la Croix, 1998, Lettre 36
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Dieu
ne cesse pas de nous être fidèle : « C’est un amour bâti pour toujours,
ta fidélité, plus stable que les Cieux. » Elle porte ce qu’il y a de
plus merveilleux dans toute la création, la communion des saints : «
l’assemblée des saints te rend grâce pour ta fidélité, Seigneur ! » Les
saints ont su puiser dans la fidélité de Dieu la force de tenir ferme
dans la foi. Et leur sens de la foi les a mis sur la voie de la vie
éternelle.
Pascal Marin, dominicain
extrait de méditation pour psaumedanslaville.com
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