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Seigneur, nous aimerions tant rattraper le temps qui a fui sansprévenir, les amours perdues, les rancœurs tenaces. Mon Dieu, je voudrais délivrer enfin de la souffrance ceux qui sont si chers à mon cœur. Qu'elle n'enserre plus leur vie. Oui je voudrais racheter la vie de ceux que j'aime, proches et lointains, et les tirer des griffes du malheur, du désespoir, de la désolation. Je ne sais répondre à cette plainte que j'adresse moi-même si souvent.
Un homme a été traversé par le même drame. Comment sauver ceux qu'il aimait ? Comment leur dire que Dieu n'a pas voulu la maladie de l'enfant épileptique (*), ni l'épuisement de la femme hémorroïsse (**) ? Ni le joug qui pesait sur les plus pauvres.
Cet homme-là ne fit qu'une seule chose dans sa courte vie. Aimer infiniment. Aimer sans considération envers le fait d'être un homme ou une femme envers la religion, la condition sociale ni l'âge. Toutes les questions restent. Et sont vraies. En même temps je crois qu'il a tout racheté. Non à un dieu sadique. Il a racheté nos fausses images de Dieu. Afin que nous puissions nous fier à un Dieu dont la seule force est la tendresse.
Tout est sauvé. Gratis. Il n'y a rien à ajouter au don de Jésus. Juste à nous mettre dans le creux de son amour.
* Marc, chapitre 9, versets 14 à 29
** Matthieu, chapitre 9, versets 10 à 22
Soeur Véronique Margron
psaumedanslaville.com
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Je voudrais demander, s'il vous plaît, à tous ceux qui occupent des rôles de responsabilité dans le domaine économique, politique ou social, à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté : nous sommes gardiens de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement ; ne permettons pas que des signes de destruction et de mort accompagnent la marche de notre monde.
Homélie du 19/03/2013, Messe d'inauguration du pontificat
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