"Je
crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu"
Voici que ma foi se trouve face à un mystère
dont seule une révélation venue d’en haut me manifeste l’existence. Dieu est unique, on
en a la certitude. Il est père, on me l’a dit, en comparaison avec la paternité telle que
nous la connaissons parmi nous. Le mot
a-t-il le même sens en Dieu ? D’où vient qu’il y ait en lui un fils ? Pourtant
la révélation est formelle, laquelle par
la bienveillance divine a été donnée aux hommes durant les siècles par la voix
des prophètes et des écrivains sacrés. David, un de ceux-ci, a longuement
médité dans ses poèmes, les psaumes, sur la relation entre Dieu et les hommes.
Dans le désordre de «ces nations qui remuent, de ces peuples qui murmurent en
vain, des rois de la terre qui s’insurgent, des princes qui conspirent contre
Yahvé et contre son Messie », Dieu lui
inspire ces paroles : «J’énoncerai le décret de Yahvé. Il m’a dit : « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai
engendré. » (Ps 2). Celui qui sera
le descendant du roi David et qu’on appellera le Messie sera le seul Seigneur sur la terre, à qui seront données « les nations pour
héritage, pour domaine les extrémités de la terre ». Il s’appellera Jésus-Christ, de la race de David, donc vrai
homme, pareil à nous selon la nature humaine,
et vrai Dieu selon la nature
divine puisque Fils unique engendré de
Dieu. je reste sans voix devant ce mystère
que ma raison est trop faible pour le comprendre mais sur lequel
s’ouvriront quelques lumières dans les évangiles.
Non seulement il est nécessaire aux chrétiens de croire qu’il existe un Dieu unique et que ce Dieu unique est le Créateur du ciel et de toutes choses, mais il leur est également nécessaire de croire que ce Dieu est Père et que le Christ est son Fils véritable. Que Dieu soit Père, et que le Christ soit son Fils, ce n’est pas, comme le dit saint Pierre, une fable, mais une certitude. certitude prouvée par la parole de Dieu sur la montagne. Cet Apôtre déclare en effet dans sa 2° épître (1, 16-18) : "En effet, ce n’est pas en nous attachant à d’ingénieuses fictions, que nous vous faisons connaître la puissance et la présence de notre Seigneur JésusChrist, mais en témoins oculaires de sa Majesté. En effet il reçut honneur et gloire de Dieu le Père, lorsque, de la gloire magnifique, une voix lui parvint : Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui je me complais; écoutez-le. Et cette voix, nous l’avons entendue nous-mêmes, venue du ciel, quand nous étions avec lui sur la sainte montagne." (Thomas d’Aquin)
Posté par
phronimos le 22 mai 2013
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