Groupes de prière, lieux d’adoration perpétuelle rassemblent de plus en plus de monde, en particulier des jeunes, en France et dans le monde entier.
Beaucoup de fidèles trouvent dans l'adoration force et réconfort. D'autres au contraire sont gênés par ces pratiques, qu'ils jugent trop affectives et trop démonstratives. Qu'en est-il en réalité ?
Sonnerie de clochettes à la messe, élévation de l'hostie génuflexion: toutes ces marques de vénération, sont nées au temps des cathédrales pour éduquer une foule vivante, turbulente, plus attentive aux signes matériels qu' à l'intériorité. C'est de cette époque aussi que date la pratique qui consiste à exposer dans un « ostensoir » après la fin de la messe, l'hostie consacrée – que l'on appelle le Saint Sacrement - pour que tous les fidèles puissent la voir et la vénérer. A partir de là, les pratiques se multiplient : procession à la Fête-Dieu, l'adoration se prolonge après la messe, certaines personnes passent des heures, voire des nuits entières, en présence du Saint-Sacrement.
Adorer le Saint- Sacrement, c’est reconnaître la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le signe – sacrement veut dire signe – du pain et du vin, consacrés au moment de la messe. [...] Adorer, c’est donc se mettre en sa présence afin de laisser l’amour grandir en nous. [...]
L’adoration eucharistique est à double sens : le Christ Jésus s’expose à notre regard et à notre prière et il nous invite aussi en retour à nous exposer nous mêmes à son regard. Ainsi, l’adoration silencieuse peut-elle être un temps de dépouillement, de dépossession et de foi nue. L’adoration peut donner une impression de perte de temps, d’inutilité. Mais marquer ainsi un arrêt dans la course de nos agendas, c’est comme remettre les choses à leur place. De grandes figures comme Jean-Paul II, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, Dom Helder Camara nous montrent la voie.
• Se réjouir d’être en présence du Christ.
• Relier ce temps d’adoration à la Parole de Dieu en lisant un texte de l’Écriture.
• S’offrir à Dieu dans la confiance en son action avec tout ce que l’on est : ses peines, ses faiblesses, ses fautes, ses soucis, ses questions, etc.
• Lui demander la force de son Esprit et tout ce dont nous avons besoin pour suivre le Christ et mettre notre vie au service des autres.
• Prier pour tous ceux que nous connaissons ou qui nous entourent. Ouvrir sa prière à l’Église tout entière et au monde.
• Ne pas s’inquiéter des moments de silence intérieur à traverser.
croire.com; mai 2013
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Père du ciel
Ouvre mon
cœur
À la prière silencieuse
De l’Esprit de ton Fils.
Conduis-moi
dans ce mystérieux silence
Où ton Amour est révélé
À tous ceux et celles qui
appellent :
« Viens, Seigneur Jésus, Maranatha.
»
John Main
osb 1926-1982
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