« Après le Christ elle est dans toute la chrétienté le précieux joyau, jamais assez loué
»
En lisant ces
paroles de Luther, qui jusqu’à la fin de sa vie a honoré Marie, en a sanctifié les fêtes et a chanté chaque jour le Magnificat, on
sent combien nous nous sommes éloignés, en général, de la juste attitude envers elle, attitude que Luther
nous a indiquée sur la base de l’Écriture…
Nous voyons combien nous autres évangéliques nous nous sommes laissé submerger par le rationalisme. Le rationalisme n’a absolument
rien compris du mystère de la sainteté
de Dieu… L’homme
rationaliste a voulu tout comprendre, et ce qu’il
n’était pas en mesure de
comprendre il l’a éliminé… Le rationalisme, qui n’admet que ce que l’on peut comprendre avec la
raison, en se répandant, a chassé de l’Église évangélique les fêtes de Marie et tout ce qui s’y
rapporte ; il a fait perdre le sens de toute référence biblique à Marie. Aujourd’hui encore nous souffrons de cet héritage.
Si Luther, par cette phrase,, nous inculque cette louange,
pour ma part, je dois confesser être parmi ceux qui durant de
longues années de leur vie ne l’ont pas fait, passant ainsi à
côté de ce que dit l’Ecriture : « Désormais toutes les générations me proclameront
bienheureuse » (Lc 1,48). Je ne m’étais pas située parmi ces générations.
Sœur
Basilea Schlink
Schlink Basilea, Maria, der
Weg der Mutter des Herrn, Dartmund-D
mariedenazareth.com
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