Les yeux que j’ai
trouvés les plus doux, les sourires qui m’ont le plus consolé, les êtres qui
m’ont le plus ravi, tout cela n’était qu’un peu de ta beauté, que tu te
plaisais à me faire voir, pour qu’en la voyant je me dise : cela vient de Dieu…
Mon Dieu, que tu es bon de m’avoir montré ta beauté dans tes créatures ! Fais-moi cette grâce de ne voir que
toi, que toi dans tes créatures… Fais
moi toujours percer les voiles !
Charles de Foucauld
La dernière place, Nouvelle Cité, 2002
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Personne n’aime vivre
dans l’obscurité ; les incarcérés qui ne voient jamais la lumière du jour sont
très malheureux. D’autre part nous ne pouvons pas regarder directement dans le
soleil, car cela nous aveuglerait immédiatement. Sur le plan moral et spirituel,
une vie dans l’obscurité du péché nous rend malheureux. Quant à la lumière, le
regard de notre intelligence et de notre coeur ne peut pas regarder Dieu sans
voile, tant elle est forte. Mais petit à petit il peut s’habituer à cette
lumière éblouissante de l’Amour ; même l’oeil physique, à travers des
instruments, peut parvenir à scruter le soleil. Par nos oeuvres de charité, par les
mérites de Jésus, par le voile de l’humanité de Jésus, par le voile de la
matière qui constituent les sacrements, nous pouvons voir Dieu.
Si par contre, nous
sortons de nos cavernes d’égoïsme et d’iniquité, après avoir poursuivi des
lumières artificielles de gloires mondaines, cette lumière d’Amour divin nous
sera insupportable, voire répugnante et on entendra en elle : "allez-vous
en, loin de moi" ; et moi je dirai : "elle est trop belle, elle est
merveilleuse, mais pas pour moi - je ne peux pas".
Cherchons donc à être
ami de Dieu, en faisant le bien et en imitant le Christ, notre chemin de vie
éternelle.
catholique.org,
méditation
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