Le pape Jean-Paul II signe l'encyclique Veritatis splendor, le 5 octobre 1993 |
L'encyclique sur les fondements de la morale chrétienne Veritatis splendor, rendue publique le 5 octobre 1993, va à l'encontre de l'air du temps. Tous ceux qui se disent "progressistes" vont pousser des cris d'orfraie: le pape revient en arrière! ... En arrière de quoi? La Vérité du Christ ne change pas de cap. Ce sont les circonstances qui changent.
Les contemporains sont comme Ponce Pilate qui demandait: "Qu'est-ce que la vérité?" Aujourd'hui un seul impératif subsiste: le relativisme. Le "jouir sans entrave" et l'"interdit d'interdire" composent le nouveau cathéchisme. Et il n'y a qu'une vérité: c'est qu'il n'y en a aucune.
Ce nouveau totalitarisme est une véritable conjuration contre la vie par le biais de la contraception, de l'avortement, de l'euthanasie et des manipulations génétiques, toutes pratiques qui sont présentées comme des conquêtes de la liberté et que d'aucuns voudraient voir inscrites dans la constitution des droits de l'homme.
La Vérité du Christ est d'avoir vaincu la mort. La liberté a été donnée aux humains pour rechercher cette vérité, la recevoir. Et le devoir de l'Église est de l'enseigner et de la montrer dans toute sa splendeur.
Vincent Tremolet de Villers, journaliste
in Jean-Paul II le Bienheureux,
Le Figaro hors-série, avril 2011
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"On a attribué à la conscience individuelle des prérogatives d'instance suprême de jugement moral qui détermine de manière catégorique et infaillible le Bien et le Mal"
Jean-Paul II
in "Veritatis splendor", 1993
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"Tout au long de ma carrière, j'ai été bouleversé par des enfants et
adultes trisomiques qui m'ont appris tellement de choses sur la vie. [...] Le
système français a fait de cette « éradication » une question de santé publique
! [...] Je redoute cette idée de privilégier l'apparence au détriment de
l'essence. [...] Nous risquons de nous habituer à ce que les enfants et les «
vieux » soient jetables."
Didier Sicard, médecin,
ancien président du Comité consultatif national d'éthique (1999-2008),
membre
du conseil scientifique du Forum européen de bioéthique.
in Soupirails et vitraux, en ligne
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"Empêcher
que le monde ne se défasse." Albert Camus
1 commentaire:
Peut-on être pour ou contre la contraception en bloc alors que les cas de figure sont si variés? C'est la question que je me pose (sans amalgame avec l'avortement!).
Peut-on en effet comparer d'une part la situation d'une famille vivant dans une grande précarité, ou encore celle que pose le sida d'un des géniteurs pour l'embryon futur, à celle d'autre part d'adolescents désireux de s'éclater sans scrupule, sans risque et sans lendemain? Ou encore que penser des couples stables qui privilégient un tour du monde avant d'envisager, souvent presque trop tard, de fonder une famille dont les enfants grandiront entre de vieux parents, sans parler des grands-parents nonagénaires?
Je me risque à conclure que dans les pays occidentaux, le plus souvent "égoïsme oblige". Est-ce là la qualité de vie tant prônée?
Chantal
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