MARIE
Le Bouddhisme éduque et enseigne la vertu, il fait croître la conscience, et puisque "la conscience est le centre le plus intime et le plus secret de l'homme, le sanctuaire où il est le seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre" (Jean Daniélou), nous pouvons dire que le bouddhisme prépare l'homme à entendre Dieu, et en particulier son Verbe incarné, Jésus-Christ.
Marie a, elle aussi, écouté Dieu dans le sanctuaire de sa
conscience, elle a vécu dans une ascèse qui cependant n'a pas détruit sa sensibilité, « Marie est un signe lumineux et un exemple attirant de vie morale. » disait Jean Paul II.
Devenue la mère du Verbe, Marie continue de comprendre les hommes qui ignorent son
Fils. Son cheminement exemplaire dès
avant l'Incarnation constitue sans aucun doute une stimulation auprès de ceux qui ne sont pas encore évangélisés.
En même temps, Marie, a su se détacher
de certains éléments de sa culture pour accueillir une vérité plus grande. Elle l'a fait parce
qu'elle était humble. Ainsi, alors que son
peuple attendait un messie roi dans une royauté terrestre, Marie a accepté que
sa royauté ne soit pas de ce monde et que son
règne passe par la croix.
Marie, par son amour, aide les
Bouddhistes à accueillir l'Evangile de la
souffrance, car la souffrance, dans le Christ, reçoit une autre signification.
La souffrance et la mort sont entrées dans le monde par l'envie du diable. Jésus, le Fils de Dieu, est né et a
souffert "pour détruire les oeuvres du diable"
(1Jn 3, 8), et nous ouvrir la vie.
Cités par mariedenazareth, en ligne
Jean Daniélou, Le mystère du salut des nations, éd. Seuil
Jean Paul II, lettres encycliques Veritatis Splendor, Redemptor
Hominis et Salvifici doloris.
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