Le Bouddhisme peut-il conduire au
Verbe incarné ?
Selon la foi chrétienne, les traditions bouddhistes, malgré leurs limites et parfois même
leurs erreurs, appellent attention et respect et peuvent avoir valeur de préparation évangélique:
ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie ;
ne pas prendre ce qui n'est pas
donné ;
ne pas avoir une conduite sexuelle
incorrecte ;
ne pas user de paroles fausses ou
mensongères ;
ne pas ingérer de produit intoxicant diminuant la maîtrise de soi.
L'altruisme profond de la tradition
bouddhiste, qui se traduit par une attitude délibérée de non-violence, par la bienveillance amicale et la compassion,
rejoint ainsi la règle d'or.
La réalité est souffrance et insatisfaction ;il existe un chemin menant à la cessation de la souffrance: la pratique de la discipline, de la
concentration et de la sagesse.
Mais « la grandeur pour le Christ et pour le chrétien c'est, étant sensible à la souffrance, de l'accepter tout de même par amour. Et, en s'appuyant non pas sur sa propre force - c'est le
second aspect - mais sur la force de Dieu, avec l'assurance que Dieu ne peut
permettre que nous souffrions ou que nous soyons tentés au-delà de nos forces. »
Sources :
Commission théologique internationale: A la recherche
d'une éthique universelle
Catéchisme de l'Eglise catholique
Vatican II, Gaudium et Spes
Cités par mariedenazareth, en ligne
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