8 août 2012

MARIE, ICÔNE PARFAITE DE L'ÉGLISE



La Vierge du Sourire (copie). Lisieux
                                                                                 


En dépit de la singularité de cette condition (voir message précédent), Marie est, elle aussi,  destinataire du salut. Elle est la première à être l'objet de la rédemption, rachetée par le Christ « de la façon la plus sublime » dans sa conception et comblée par la grâce de l'Esprit Saint. 
Cette affirmation nous conduit maintenant à nous demander quelle est la signification de cette coopération singulière de Marie au plan du salut ?
Elle doit être recherchée dans une intention particulière de Dieu à l'égard de la Mère du Rédempteur qu'en deux occasions solennelles, c'est-à-dire à Cana et au pied de la Croix, Jésus appelle avec le titre de « Femme » (cf. Jn 2, 4 ; 19, 26).
En tant que femme, Marie est associée à l'œuvre salvifique.
Ayant créé l'homme «homme et femme» (cf. Gn 1, 27), le Seigneur voulut unir dans la Rédemption également, le Nouvel Adam et la Nouvelle Eve. Le couple des progéniteurs s'était engagé sur la voie du péché ; un nouveau couple, le Fils de Dieu avec la collaboration de la Mère, devait rétablir le genre humain dans sa dignité originelle.

Marie, nouvelle Eve, devient ainsi l'icône parfaite de l'Église.

in mariedenazareth, en ligne

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