Sur fond de Notre-Dame de Paris |
Le 2 février
2004, la Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC) a présenté
un document commun « Marie : grâce
et espérance dans le Christ. »
La doctrine de l'Assomption de Marie y est présentée
comme pleinement conforme à l'Ecriture.
Marie, une pure vierge, a porté
Dieu incarné dans son sein. Son intimité
corporelle avec son Fils allait de pair avec sa fidélité à
le suivre et sa participation maternelle dans le don victorieux qu'il a fait de
lui-même (Luc 2, 35). Tout cela est clairement attesté
dans l'Écriture. [...]
On ne trouve pas dans l'Écriture
de témoignage direct au sujet de la fin de la vie de Marie.
Cependant certains passages donnent
des exemples de personnes qui ont suivi fidèlement
les desseins de Dieu et ont été attirées dans la présence de Dieu. De plus, ces passages
offrent souvent des touches discrètes ou des analogies partielles qui peuvent éclairer
le mystère de l'entrée de Marie dans la gloire.
Par exemple le récit
d'Étienne, le premier martyr (Actes 7, 54-60).
Au moment de sa mort, dont les traits sont semblables à
celle de son Seigneur, il voit « la gloire de Dieu » et Jésus « le Fils de l'homme » non pas siégeant
pour le jugement mais « debout à
la droite de Dieu »
pour accueillir son serviteur fidèle.
Semblablement, le voleur repentant qui
fait appel au Christ crucifié reçoit la promesse spéciale de se trouver immédiatement
avec le Christ dans le paradis (Luc 23, 43).
Élie, le serviteur fidèle
de Dieu, est enlevé par une tornade dans le ciel (2 Rois
2, 11) et d'Hénoch il est écrit qu'il « avait reçu
le témoignage qu'il avait été
agréable à
Dieu »
comme homme de foi et qu'à cause de cela il « fut
enlevé afin d'échapper
à la mort et on ne le retrouva pas
parce que Dieu l'avait enlevé »
(Hébreux 11, 5 ;
cf. Genèse 5, 24).
À l'intérieur
d'un tel paradigme* d'eschatologie
anticipée, on peut aussi voir Marie comme la disciple fidèle
pleinement présente avec Dieu dans le Christ. De cette façon,
elle est un signe d'espérance pour toute l'humanité.
Commission internationale anglicane - catholique romaine
(ARCIC),
« Marie : grâce
et espérance dans le Christ »,
2 février 2004
*paradigme: ici:
référence, précédent
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