15 août 2012

MARIE GRÂCE ET ESPÉRANCE POUR L'HUMANITÉ




Sur fond de Notre-Dame de Paris


Le 2 février 2004, la Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC) a présenté un document commun « Marie : grâce et espérance dans le Christ. » La doctrine de l'Assomption de Marie y est présentée comme pleinement conforme à l'Ecriture.
Marie, une pure vierge, a porté Dieu incarné dans son sein. Son intimité corporelle avec son Fils allait de pair avec sa fidélité à le suivre et sa participation maternelle dans le don victorieux qu'il a fait de lui-même (Luc 2, 35). Tout cela est clairement attesté dans l'Écriture. [...]
On ne trouve pas dans l'Écriture de témoignage direct au sujet de la fin de la vie de Marie.
Cependant certains passages donnent des exemples de personnes qui ont suivi fidèlement les desseins de Dieu et ont été attirées dans la présence de Dieu. De plus, ces passages offrent souvent des touches discrètes ou des analogies partielles qui peuvent éclairer le mystère de l'entrée de Marie dans la gloire.
Par exemple le récit d'Étienne, le premier martyr (Actes 7, 54-60). Au moment de sa mort, dont les traits sont semblables à celle de son Seigneur, il voit « la gloire de Dieu » et Jésus « le Fils de l'homme » non pas siégeant pour le jugement mais « debout à la droite de Dieu » pour accueillir son serviteur fidèle.
Semblablement, le voleur repentant qui fait appel au Christ crucifié reçoit la promesse spéciale de se trouver immédiatement avec le Christ dans le paradis (Luc 23, 43).
Élie, le serviteur fidèle de Dieu, est enlevé par une tornade dans le ciel (2 Rois 2, 11) et d'Hénoch il est écrit qu'il « avait reçu le témoignage qu'il avait été agréable à Dieu » comme homme de foi et qu'à cause de cela il « fut enlevé afin d'échapper à la mort et on ne le retrouva pas parce que Dieu l'avait enlevé » (Hébreux 11, 5 ; cf. Genèse 5, 24).
À l'intérieur d'un tel paradigme* d'eschatologie anticipée, on peut aussi voir Marie comme la disciple fidèle pleinement présente avec Dieu dans le Christ. De cette façon, elle est un signe d'espérance pour toute l'humanité.


Commission internationale anglicane - catholique romaine (ARCIC),
« Marie : grâce et espérance dans le Christ », 2 février 2004

*paradigme: ici: référence, précédent

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