"Ut unum sint" |
Pour l'Église catholique, la conception du dialogue est assez large depuis Vatican II ; Jean-Paul II a réaffirmé dans "Ut unum sint" sa dimension personnaliste : il ne s'agit pas seulement d'un échange d'idées, mais aussi d'un échange de don, fondé sur la conviction que l'Église de Jésus-Christ est présente avec des degrés dans toute Église ou communauté ecclésiale, il s’agit de se laisser interpeller par le Christ lui-même en voyant d'autres fidèles s’engager pleinement à sa suite.
Le dialogue entre l'Église catholique romaine et les Églises évangéliques a commencé il y a longtemps : (...) le thème du travail est aujourd’hui le rôle et la place de la Vierge Marie. (...) Les travaux ont d’abord porté sur les questions éthiques, puis sur la recherche d’une parole juste des Églises « historiques » par rapport aux Églises évangéliques. (...) On peut souligner la proximité entre Église catholique et Églises évangéliques sur certaines affirmations doctrinales fortes ainsi que sur les questions éthiques, autour de la défense de la vie. D’autre part, l’engagement catholique en faveur de la nouvelle évangélisation et la prise de conscience de la nécessité de réaffirmer fortement les convictions chrétiennes rejoignent la position évangélique. En revanche, se pose le problème de l’image mutuelle, en particulier dans des pays qui ont été massivement catholiques. Par ailleurs, l'Église catholique a une conception très structurée du dialogue, alors que le monde évangélique est très largement constitué d'Églises congrégationalistes, où les communautés locales sont indépendantes. Cela conduit à des conceptions différentes du dialogue œcuménique : l’Église catholique recherche l’unité des chrétiens par l’unité des Églises, ce qui n’est pas le cas des évangéliques.
in wikipedia Église évangélique: évolutions
(extraits choisis dans un souci d'authenticité)
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