La tempérance a pour racine le contentement de peu
et pour fruits le calme et la paix
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Le don de crainte perfectionne en même temps la vertu d'espérance et la vertu de tempérance: la vertu d'espérance, en nous faisant craindre de déplaire à Dieu et d'être séparé de Lui; la vertu de tempérance, en nous détachant des faux plaisirs qui pourraient nous faire perdre Dieu. C'est donc un don qui incline la volonté vers le respect filial de Dieu, nous éloigne du péché parce qu'il lui déplaît, et nous fait espérer en son aide.
La crainte de Marie fut grande, mais ne fut pas servile. Pleine de grâce et toute pure, toute sainte. Elle ne pouvait pas craindre une punition, comme elle ne pouvait pas craindre de perdre Dieu par le péché. La crainte de Marie était une crainte révérencielle, venant d'un sentiment très vif de la majesté infinie de Dieu et de sa puissance infinie.
L'objet du don de science, ce sont les choses créées en tant qu'elles nous
mènent à Dieu, de qui elles proviennent et par qui elles sont conservées. Elles
sont comme une marche pour monter à Lui.
A la mère de son divin Fils, Dieu non seulement a accordé une vaste
connaissance des choses surnaturelles et naturelles, mais il a infusé cet
instinct divin qui la rendait capable de juger avec sûreté la valeur des choses
divines et comment toute la connaissance humaine indique la source de toute
vérité, qui est Dieu. En sont la preuve les profondes paroles que Marie
prononça quand Elisabeth la salua comme Mère du Verbe.
cf.: Luc 1, 46-55 Magnificat
Gabriele M. Rschini, OSM
in Dizionario di mariologia, Roma 1961
citée par mariedenazareth, en ligne
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