5 avril 2012

LA VRAIE PAUVRETÉ ET L'ESPÉRANCE DIVINE





Quelle est la première forme de pauvreté que nous devons pratiquer pour "soulager la misère d’un grand nombre" ? Le partage. Toutefois, pour cela, nous devons entrer dans l’acceptation humble et miséricordieuse de la part obscure de nous-mêmes. La reconnaître, en souffrir comme d’une maladie, chercher à en guérir, savoir qu’on n'y arrive jamais tout à fait, la déposer sous le regard de Dieu et attendre qu'il nous en libère, voilà une des faces de la vraie pauvreté.
Décentrés de nous-mêmes, nous pouvons donner, nous donner mais aussi recevoir car nous avons découvert que nous sommes tous pauvres de quelque chose : matériellement, physiquement ou spirituellement, et que seuls nous ne pouvons rien faire. Pauvres de nous-mêmes, nous sachant indigents sous le regard de Dieu, nous apprenons à abandonner nos certitudes, nos peurs, nos méfiances, nos jugements, nos condamnations. 
Le Christ sauve le monde en assumant pleinement son humanité, il nous engage à faire de même, à aimer notre frère, le pauvre dans sa condition d’homme, parce qu’on croit dans le pauvre et que l’on vit en union avec lui. La solidarité et le partage, relèvent donc d’attitudes intérieures, de la foi et de l’amour. Bien au-delà d’une démarche humanitaire ou caritative.

Suzanne Giuseppi-Testut, franciscaine séculière          
La pauvreté et le partage - Spiritualité franciscaine pour aujourd'hui
Cité par carême croire.com

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Dieu nous donne sa lumière dans les ténèbres qui nous enveloppent, la lumière de la foi.
Mais en ces temps difficiles, il nous faut surtout l’espérance. L’espérance n’est pas le fruit d’un optimisme naturel. Non, il y a trop de désespoir en ce monde pour que nous puissions nous contenter d’une bonne humeur naturelle ; il nous faut une espérance divine fondée sur les promesses dont Dieu se porte garant.

Cardinal Godfried Danneels
Rencontre de Taizé, Bruxelles, 2008
Cité par Le Bulletin du Jour du Seigneur, avril-mai 2012

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