6 décembre 2011

LA JOIE DES ENFANTS






Nos jours peinent parfois, menacés d'obscurité,
et les nuits rallongent encore. 
Pourtant, la peur qui rôde s'effiloche
lorsque que pointe à l'horizon la lueur d'un jour nouveau.
Les croyants espèrent de même le Seigneur
dont la venue changera les coeurs.

La lassitude de l'attente peut se faire plus pesante,
l' humanité se met alors en quête d'un peu de chaleur parmi les hommes
et perd de vue le chemin et le but.
Cependant toujours la joie qui brille dans le regard des enfants
y allume de petits braséros où se réchauffe le coeur en passant.

Christa Peikert-Flaspöhler
"Dezember" éd. Lahn-Verlag, Limbourg
traduit de l'allemand

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Paul rappelle aux Éphésiens que, avant leur rencontre avec le Christ, ils étaient  "sans espérance et sans Dieu dans le monde" Eph 2, 12. Naturellement il sait qu'ils avaient eu des dieux, qu'ils avaient eu une religion, mais leurs dieux s'étaient révélés discutables, et de leurs mythes contradictoires n'émanait aucune espérance. Malgré les dieux, ils étaient "sans Dieu" et, par conséquent, ils se trouvaient dans un monde obscur, devant un avenir sombre. 
[...] C'est dans le même sens qu'il dit aux Thessaloniciens: vous ne devez pas être "abattus comme les autres, qui n'ont pas d'espérance" 1 Thes 4, 13.

Benoît XVI, 
in  Encyclique Spe Salvi 
Missel des dimanches 2010

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