15 septembre 2011

MARIE, NOTRE APPUI



Diptyque de Wilton, UK, environ 1395-99,
panneau intérieur droit
artiste inconnu 

Ô Vierge immaculée, des mères la plus tendre,
En écoutant Jésus, tu ne t'attristes pas,
Mais tu te réjouis qu'il nous fasse comprendre
Que notre âme devient sa famille ici-bas.
Oui, tu te réjouis qu'il nous donne sa vie,
Les trésors infinis de sa divinité !
Comment ne pas t'aimer, ô ma mère chérie,
En voyant tant d'amour et tant d'humilité,...

Tu nous aimes vraiment comme Jésus nous aime,
Et tu consens pour nous à t'éloigner de lui.
Aimer, c'est tout donner, et se donner soi-même ;
Tu voulus le prouver en restant notre appui.
Le Sauveur connaissait ton immense tendresse,
Il savait les secrets de ton cœur maternel,
Refuge des pécheurs, c'est à toi qu'il nous laisse
Quand il quitte la croix pour nous attendre au ciel...

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), 
carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Pourquoi je t'aime, ô Marie », extrait
cité par "L'Évangile au Quotidien", en ligne

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