Tout le chapitre Jean 10: 27 tourne autour de cette image pastorale du berger et des brebis. Commençons par imaginer un lieu. Essayons d’entrer avec tous nos sens dans la scène. Quels sont les bruits, les couleurs, les odeurs… ? Et comme lors d’une marche en montagne ou à la campagne, nous tombons nez à nez avec un troupeau et un berger qui mène tout son petit monde. Tout peut sembler paisible, sans danger apparent, mais on sait qu'il peut venir. Peut-être y a-t-il aussi des chiens pour veiller avec le berger. Je m’installe à distance et je contemple la scène. Que produit-elle en moi ? Paix, stress, curiosité ?
Je peux percevoir les bruits de la nature, le vent qui souffle, le bêlement des bêtes, le bruit des cloches, la voix du berger, les pas sur le sentier, le chien qui aboie… Bref c’est un véritable concert ! Le berger a les oreilles ouvertes sur les cris de ses brebis, comme pour deviner ce qui leur arrive. Et les brebis ont aussi les oreilles attentives à sa voix qu’elles connaissent depuis leur naissance !
Je prends le temps d’écouter les bruits des lieux que je vais traverser et des personnes que je vais rencontrer durant ce jour. Qu’est-ce que je perçois ? À quelle vigilance suis-je appelé ? Est-ce que j’y perçois la voix de Dieu ?
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