« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas »
Après une grande détresse, vient souvent une fin : fin d'un projet de
vie qui tenait à cœur, fin d'une relation et deuil d'une personne
aimée, fin d'une activité qu’une nouvelle condition physique ou
sociale ne permet plus de pratiquer, fin d'une maison familiale
emportée dans les inondations. Les catastrophes et les détresses nous
poussent parfois à changer, dans la douleur.
Jésus parle de l’attente de son retour. Une attente active, attentive
aux signes qui ne font pas de bruit. La tendresse des branches et des
feuilles contraste avec la violence des catastrophes naturelles et la
détresse du monde. Dans quelques semaines nous entrerons avec
l’Eglise dans le temps de l’Avent. Je confie au Seigneur les défis du
monde et de ma vie qui me découragent. Je lui demande de pouvoir
goûter à l’attente heureuse de Noël et de son retour.
L’Eglise reconnaît Jésus comme le Verbe de Dieu, présent dès avant
la création du monde. Ecoutons-le nous dire : « Le ciel et la terre
passeront, mes paroles ne passeront pas ».
Le monde change, il évolue, c’est une Création inscrite dans le temps.
La Parole de Dieu se renouvelle hors du temps, auprès du Père. Elle nous
façonne comme elle a façonné des milliers de générations avant
nous. Dans ce dialogue avec l’humanité, elle prend Vie.
© AELF
prieenchemin.org

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