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| Claude Newman |
S’engager en faveur de l’abolition de la peine de mort est un acte d’espérance
Né en 1923, Claude Newman, un Afro-Américain illettré, connut une enfance agitée auprès de sa grand-mère – son seul parent restant –, remariée à un homme buveur et brutal. Un jour où le couple se disputait très violemment, il tua l’époux. Condamné à mort pour ce meurtre, Claude se convertit en prison, à la faveur d’apparitions de la Vierge. Il fut baptisé, et ramena plusieurs de ses codétenus à la pratique religieuse ; exécuté le 4 février 1944, il meurt en paix et aurait obtenu, après son décès, la conversion d’un autre condamné qui avait fait de lui son souffre-douleur.
Magazine Prier, mai 2021
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L’article 2267 du Catéchisme de l’Église catholique stipule que « la suppression de la vie d’un criminel, comme punition d’un délit, est inadmissible parce qu’elle attente à la dignité de la personne, laquelle n’est pas perdue même après des crimes très graves ». S’engager en faveur de l’abolition de la peine de mort est ainsi un acte d’espérance : dans les capacités, même chez le pire des criminels, de s’amender et de choisir la vie ; dans nos propres capacités de pardon et d’empathie, y compris à l’égard de nos bourreaux.
Dominique Greiner, rédacteur en chef de croire-la.croix.com
Extrait de l‘édito du 8 octobre 2022

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