Dieu se révèle par des moyens qui sont les siens : l’amour, la miséricorde.
Nous avons toujours tendance à chercher des signes qui nous effraient : l’incendie de Notre-Dame de Paris, l’épidémie de coronavirus… Mais Dieu se révèle par des moyens qui sont les siens : l’amour, la miséricorde. Oui, nous devons chercher des signes de Dieu dans nos vies, mais cherchons plutôt en nous et autour de nous les moments où nous avons vécu et fait l’expérience de sa miséricorde.
Ne cherchons pas des signes de Dieu dans les événements négatifs et inquiétants de notre vie. Cherchons des signes de Dieu dans les beaux moments de notre vie, dans les moments de réconciliation, de miséricorde. Je pense que le signe que Dieu nous envoie aujourd’hui n’est pas le coronavirus, mais le désir d’amour pour les autres que le coronavirus déclenche en nous. À travers toutes les détresses et les inquiétudes qui peuvent naître de cette épidémie, un signe nous est donné, celui de l’amour fraternel qui est vécu par quantité de personnes aujourd’hui, chrétiennes ou non, qui plutôt que de se réfugier dans la peur et dans la colère, essaient d’aimer davantage.
La situation demande de nouvelles formes d’organisation dans le diocèse. Il faut mettre en place toutes sortes d’aides pour les plus fragiles, distribution de repas, aide à la recherche de logement, soutien des familles qui se paupérisent de manière brutale, mise en place d’ateliers de couture pour fabriquer des masques, des surblouses ou des charlottes… Beaucoup de choses se lancent et je me réjouis de ce que je vois : des signes de charité, d’amour, vraiment c’est magnifique.
Mgr Benoist de Sinety, vicaire général de Paris.
croire.la-croix.com 15 mai 2020
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