19 mars 2020

LE MONDE SOUFFRE



Les Petits Frères des Pauvres «  Non à l’isolement »

L’éloignement que nécessite le coronavirus doit être l’occasion d’avoir « une attitude de proximité » 
Pape François

Dans l'épreuve, trouver la volonté de Dieu

Edith Stein, martyrisée à Auschwitz, pressentait déjà que, devant une souffrance, il n'y a pas de discours, et que la seule réponse est la capacité d'entrer en relation avec autrui. Prenant le nom au carmel de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, elle aimait contempler Marie au pied de la Croix, comprenant que la Vierge et le Christ ne se sont pas enfermés dans leur souffrance, mais qu'ils ont accueilli celle des autres. Mais elle ne s'est pas précipi­tée dans la persécution de la Shoah. Elle aurait pu se réfugier dans un carmel suisse, mais sans sa sœur cela lui parais­sait impossible, et elle désirait rester profondément unie au destin du peuple juif dont elle était issue, voyant dans les événements humains la volonté de Dieu qui était qu'elle le rejoigne. Cela ne veut pas dire bien sûr que Dieu a voulu la Shoah ou les déportations. Mais que dans de tels événements peut encore se faire entendre la volonté de Dieu. Et c'est vrai pour toutes les épreuves auxquelles nous sommes confrontés et que nous n'avons pas choisies.

Porter les souffrances des autres

Sans doute avec sim­plicité. Le monde souffre des douleurs de l’enfantement, saint Paul le disait déjà. Et nous avons à porter ses souf­frances, soit en aidant les autres à porter leur croix, en les consolant, en partageant leur douleur, en leur portant assistance. Soit en s'associant, par la nôtre, à la douleur commune. Le disciple que Jésus désire n'est pas celui qui souffre, c'est celui qui porte les souffrances des autres et la sienne avec lui, dans un même élan.
Et c'est alors que se réalise la parole non moins fameuse : « Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger» (Mt 11,29-30). Et c'est sans doute là aussi que la joie,  est donnée, comme une consolation venue d'on ne sait où et que « nul ne peut ravir».
Sophie de Villeneuve
rédactrice en chef de croire.la-croix.com

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La difficulté d’accès aux sacrements est une véritable souffrance pour nous tous en cette période extraordinaire qui risque d’être longue.(...)
Parce que la prière reste un moyen privilégié pour nous relier les uns aux autres, nous vous donnons rendez-vous pour prier pour les personnes malades, les familles en deuil, le personnel soignant et tous ceux qui doivent prendre des décisions pour assurer notre bien-être commun.


Croire et Prions en Eglise 

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