PMA, PROGRÈS ILLUSOIRE

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Le bon sens, et le respect du bien commun

La France, pour souffler dans le sens d'un progrès illusoire, s'apprête à se doter de la « PMA pour toutes », cheval de Troie de la GPA et du transhumanisme au nom de l'égalité pour toutes et du «désir d'enfant», n'ayant cure de faire naître des orphelins de père. (...) Que l'on batte le pavé ou pas, la prière est une autre forme de résistance à l'esprit du monde, primordiale, pour nous-même et pour notre pays. Eux ne croient ni à Dieu ni à diable, mais les auteurs de la comédie musicale Bernadette de Lourdes, véritable pépite couronnée de succès cet été à Lourdes, n'ont pas hésité à faire chanter sur scène à François Soubirous que « sans un père, on n’est personne ». 

Lors de sa récente audition devant l'Assemblée nationale, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, a donné du bon sens à quelques députés une savoureuse image tirée d'une parabole du Talmud. Sur un bateau, un passager se met un jour à faire un trou sous son siège. Les autres passagers s'affolent, car le navire va couler et ils l'exhortent à s'arrêter. «C'est ma place, s'exclame-t-il, je fais ce que je veux ! » Voilà joliment illustrée la tension entre désir individuel et souci collectif.

ANTOINE-MARIE IZOARD Directeur de la rédaction

famillechretienne.fr 7-13 sept 2019

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Une absurdité totalitaire pour ne pas paraître intolérant

En voulan faire croire qu’un enfant peut avoir deux mères, le gouvernement maquille la réalité. Cette absurdité logique se double d’une intimidation mentale : quand un régime totalitaire veut asseoir son emprise sur la société, il change les mots pour changer les esprits. Au XVIII siècle, pour éliminer la religion, les Lumières ont inventé la tolérance en faisant passer la foi pour du fanatisme. Aujourd’hui, pour éliminer toute critique les partisans de la PMA font passer ses opposants pour des réacs homophobes. Quand quelque chose gêne et qu’on ne veut pas le reconnaître, que fait-on ? On maquille. Le politiquement correct est particulièrement habile en cette matière. Ainsi, apparaître comme tolérant étant indispensable pour se faire bien voir sur la scène de la communication, afin de ne pas paraître intolérant on ne va pas appeler un chat un chat mais un félidé domestique d’accompagnement. Avec le projet de couple mère-mère on a affaire à une procédure du même type.

Bertrand Vergely, philosophe orthodoxe

Extrait de «  Une absurdité totalitaire »

aleteia.org 4 septembre 2019